Vous trouverez dans les pages qui suivent des aides qui je l'espère vous aideront à rédiger votre récit .
Elles m'ont également beaucoup aidé et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
Pour plus de compréhension, chaque titre sera précédé d'une lettre majuscule de couleur
Orthographe
Conjugaison
Règles d'écriture
Espérant que ces aides vous seront aussi utiles qu'à moi
Vous trouverez dans les pages qui suivent des aides qui je l'espère vous aideront à rédiger votre récit .
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R - Les dialogues*
- SOMMAIRE
- 1-Exemples de dialogues bien écrits
- 2-Règles de typographie
- 3-Les verbes de parole
- 4-Principes de base du dialogue
- 5-Enrichir le dialogue
- 6-Liste de verbes
1-Exemples de dialogues en colonne correctement écrits
AVEC GUILLEMETS
— Bonne idée », répondit Henri.
Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
«Je meurs de faim, ajouta-t-il.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette.
SANS GUILLEMETS
— Si on allait manger ! proposa Albert en se levant.
— Bonne idée, répondit Henri.
Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
— Je meurs de faim, ajouta-t-il.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! dit sèchement Georgette.
— Bonne idée, répondit Henri.
Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
— Je meurs de faim, ajouta-t-il.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! dit sèchement Georgette.
2-Règles de typographie
Les guillemets et tirets
- on ouvre le dialogue par les guillemets ouvrants : «
- on ferme le dialogue par des guillemets fermants : »
« Si on allait manger ! »
Les guillemets sont encadrés par des espaces.
Chaque changement d'interlocuteur donne lieu à un tiret, sauf la première réplique.
« Si on allait manger !
— Bonne idée. Je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! »
— Bonne idée. Je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! »
Le tiret qui s'utilise normalement pour les dialogue est le tiret "cadratin", plus large que le trait d'union.
Il s'obtient en faisant Alt + Ctr + - (pavé numérique) ou Alt + 0151 (pavé numérique).
Vous pouvez aussi paramétrer dans Word avec
Vos -- se transformeront automatiquement (par défaut, Word vous les transforme en demi-cadratins, un peu plus courts).
Il s'obtient en faisant Alt + Ctr + - (pavé numérique) ou Alt + 0151 (pavé numérique).
Vous pouvez aussi paramétrer dans Word avec
Outils/Option de correction automatique, onglet
Correction automatique: Remplacer -- Par —.
Vos -- se transformeront automatiquement (par défaut, Word vous les transforme en demi-cadratins, un peu plus courts).
En français, on n'encadre pas chaque réplique de guillemets (contrairement à la typographie anglaise).
Pour chaque dialogue, il ne doit donc y avoir qu'une seule paire de guillemets, au début de l'échange et à la fin.
On écrit : « Viens donc manger, dit-il en se levant. C'est l'heure »
Et non : « Viens donc manger », dit-il en se levant. « C'est l'heure »
Les dialogues sans guillemets
Dans l'édition, il est de plus en plus l'usage de supprimer les guillemets. Dans ce cas, la première réplique commence par un tiret pour marquer le début du dialogue :
— Si on allait manger !
— Bonne idée, je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon !
— Bonne idée, je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon !
Ce sont des tirets cadratins (—) et non des tirets bas ( _ ou underscore) qui doivent être utilisés. Si obtenir un cadratin vous parait trop compliqué, utiliser la touche 6 du clavier pour obtenir un tiret simple (-)
Il est impératif de mettre un espace après chaque tiret pour le décoller du début de la phrase.
Il est impératif de mettre un espace après chaque tiret pour le décoller du début de la phrase.
Les incises
Ce sont les incises qui vont permettre
- d'indiquer qui a la parole
- d'enrichir le dialogue
L'incise suit la phrase prononcée, dont elle est séparée par une virgule, un point d'exclamation ou d'interrogation.
Les incises sont englobées dans le dialogue (on ne ferme donc pas les guillemets pour les en exclure). Par contre, la dernière incise se place après le guillemet fermant le dialogue.
« Si on allait manger ! proposa Albert.
— Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon », dit Georgette.
— Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon », dit Georgette.
Une incise ne commence PAS par une majuscule, même quand elle suit un point d'exclamation ou d'interrogation, contrairement à ce qu'affirme la correction orthographique de Word (attention, parfois la correction automatique de Word vous rajoute une majuscule en douce !).
Si les indications scéniques forment un phrase à part entière, il faudra alors la mettre hors guillemets.
« Si on allait manger ! proposa Albert en se levant.
— Bonne idée », répondit Henri.
Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
« Je meurs de faim, ajouta-t-il.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette.
— Bonne idée », répondit Henri.
Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
« Je meurs de faim, ajouta-t-il.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette.
Les dialogues de théâtre
Ils se passent d'incise et de guillemets mais peuvent présenter des didascalies :
ALBERT (se levant) - Si on allait manger !
HENRI — Bonne idée. Je meurs de faim.
Il ferme son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
GEORGETTE (soupirant) — Henri, tu as toujours faim, de toute façon !
HENRI — Bonne idée. Je meurs de faim.
Il ferme son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
GEORGETTE (soupirant) — Henri, tu as toujours faim, de toute façon !
Cette forme est réservée au théâtre. Elle se complète avec des indications scéniques pour remplacer les nuances et détails apportés par les incises.
3- Les verbes de parole
Place dans le dialogue
En ouverture du dialogue
- Le verbe a comme sujet celui qui parle en premier
- le verbe se trouve juste avant le début du dialogue
- la phrase se finit par deux points
Albert demanda à Henri :
« Veux-tu aller manger ?
— Bonne idée, répondit ce dernier. Je meurs de faim.»
« Veux-tu aller manger ?
— Bonne idée, répondit ce dernier. Je meurs de faim.»
Pour introduire un dialogue, on peut même utiliser un verbe de mouvement :
Albert se tourna vers Henri :
« Veux-tu aller manger ?
— Bonne idée. Je meurs de faim.»
« Veux-tu aller manger ?
— Bonne idée. Je meurs de faim.»
Albert ferma son livre de chimie :
« On va manger ? »
« On va manger ? »
En incise
- le verbe se trouve au milieu ou à la fin d'une réplique
- le verbe et le sujet sont inversés
« Veux-tu aller manger ? demanda-t-il.
— Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim.»
— Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim.»
Le t qui est mis entre le sujet et le verbe est un t euphonique, pour permettre une liaison en t. C'est donc un tiret qui sépare le t du sujet, et non une apostrophe (utilisée pour l'élision qui est le fait de ne pas écrire une voyelle lorsqu'elle en précède une autre par exemple d'accord au lieu de de accord). On écrit donc dit-il et non dit'il.
Les différentes sortes verbes pouvant être utilisés comme des verbes de parole
Certains des verbes ci-dessous vous surprendrons peut-être car vous en les aurez pas identifiés comme verbes de parole. Mais ils peuvent très bien s'intégrer dans un dialogue et donner du relief à ce dernier.
— J'ai vu le professeur de chimie sourire à une élève, couina Georgette
— Ce n'est pas possible, s'étonna Albert.
— Tu as du mal voir! s'étouffa Henri
— Mais non, je sais ce que j'ai vu, s'offusqua Georgette.
— Tu as dû avoir des hallucinations. Tu as suffisamment mangé ce matin ? s'inquiéta Henri.
— Ce n'est pas possible, s'étonna Albert.
— Tu as du mal voir! s'étouffa Henri
— Mais non, je sais ce que j'ai vu, s'offusqua Georgette.
— Tu as dû avoir des hallucinations. Tu as suffisamment mangé ce matin ? s'inquiéta Henri.
Bon, il ne faut pas en faire trop tout de même. L'exemple suivant est un peu poussé :
« Oh, pardon ! », ferma-t-il la porte
4-Principes de base du dialogue
Le dialogue doit être utile
Chaque dialogue doit avoir son utilité :
- donner des informations,
- indiquer ce que les personnages ont prévu de faire,
- permettre aux locuteurs de résoudre une énigme;
- montrer les relations entre les personnages,
- exprimer leurs sentiments,
- détendre le lecteur par l'échange de répliques humoristiques
- ou au contraire accentuer l'intensité dramatique en faisant ressortir les tensions entre les personnes ou en permettant au héros d'exprimer son chagrin, sa peur, sa frustration.
— Tu viens manger ? demanda Albert.
— Oui, répondit Henri.
— Oui, répondit Henri.
Ce dialogue n'apporte rien. Autant écrire simplement : Albert et Henri partirent déjeuner à midi et demi.
Le dialogue doit être facile à suivre
Adopter un dialogue linéaire
Pour que le lecteur ne soit pas perdu, tâchez de ne pas laisser la conversation partir dans tous les sens. Traitez un sujet après l'autre et, si il y a des digressions, marquez le retour à la conversation d'origine :
—...dit Georgette en recentrant le sujet, ...indiqua-t-il pour reprendre le fil de la conversation.
Indiquer qui a la parole
Même quand il n'y a que deux personnages, il ne suffit pas d'indiquer qui entame le dialogue et qui lui répond, sans ensuite repréciser qui parle. Bien sûr, on peut le déduire puisque chaque tiret indique le changement d'interlocuteur. Mais au bout de trois échanges, le lecteur est généralement perdu et n'a pas envie de revenir en arrière et de compter les répliques. Il faut donc rappeler où on en est tous les cinq à six répliques. A partir de trois locuteurs, il faut indiquer systématiquement qui répond.
Pour faire varier les appellations pour ne pas faire trop de répétitions:
- utiliser les pronoms il et elle quand les personnages sont de sexe opposés et qu'ils ne sont que deux
- désigner les personnes par leur prénom
- désigner les personnes par leur fonction et leur statut :
le directeur, le père d'Henri, la matriarche des Dupont, le gardien d'immeuble - utiliser les liens entre les personnes :
lui répondit sa sœur, indiqua sa petite amie, soupira son professeur - mettre le nom de l'interlocuteur précédent dans la réponse :
— Mais arrête de ne penser qu'à manger, Henri ! s'insurgea sa meilleure amie - donner des indications identifiant l'auteur de la réplique :
— C´est l'heure de manger ?
Georgette soupira : il était toujours le premier à avoir faim...
Le dialogue doit être soigné
Ce n'est pas parce que vos personnages ont 16 ans qu'il faut infliger à vos lecteurs des échanges pauvres, ennuyeux et répétitifs, émaillés de euh... et de ben.... Ne cédez pas à la facilité d'utiliser une grammaire approximative et des mots grossiers. Le dialogue fait partie du récit et doit être aussi agréable à lire que le reste.
Le niveau de langage varie en fonction de la personne et de l'interlocuteur
Le niveau de langage doit correspondre à celui qui parle. Les adultes ont en général un langage plus soutenu que les adolescents. Attention cependant, même si les personnages ne sont pas très distingués, il vaut mieux exclure toute vulgarité et s'en tenir à un langage familier.
En fonction de l'interlocuteur, on parle différemment. Ainsi un jeune évitera les familiarités s'il parle à un adulte mais se relâchera peut-être avec ses amis.
A chaque époque son langage
Le langage doit également correspondre à l'époque considérée : il ne doit pas constituer un anachronisme par rapport à l'époque où il se tient. Ainsi si vous mettez en scènes des personnes dans les années 70, ils parleront plutôt comme cela:
Sandrine dira donc C'est sensass ! plutôt que C'est trop ! et elle parlera de nana et non de meuf.
Et même si l'histoire se déroule de nos jours, les personnes d'une autre génération ont un langage qui leur correspond. Ainsi la grand—mère du héros doit parler comme les personnes âgées que vous connaissez et utiliser des mots désuets :
Réclame au lieu de pub, épatant au lieu de super, brave garçon au lieu de mec cool
Prendre garde aux enchaînements
Chaque réplique doit découler logiquement de la précédente. Dans un dialogue, on a des choses à impérativement faire dire à nos personnages, mais il faut veiller que la réplique qui tue ou l´information à délivrer n´arrive pas comme un cheveu sur la soupe.
Vos personnages ne doivent pas non plus répéter ce que leurs interlocuteurs savent déjà. Arrangez-vous pour faire passer l'information dans la narration ou dans la réponse.
— Il y a une fuite d'eau dans ma classe, au troisième étage, annonça le professeur de chimie au directeur du collège.
Si le directeur ne sait pas où se trouve la classe de son professeur de chimie, il faut qu'il change de métier. Vous pouvez mettre :
— Il y a une fuite d'eau dans ma classe, annonça le professeur chimie au directeur.
— Encore une fuite au troisième étage ! s'agaça le directeur
— Encore une fuite au troisième étage ! s'agaça le directeur
Ou mieux :
— Il y a une fuite d'eau dans ma classe, annonça le professeur chimie au directeur.
Le directeur soupira. C'était la seconde fuite repérée au troisième étage. Il fallait qu'il fasse au plus vite vérifier l’étanchéité du toit.
Le directeur soupira. C'était la seconde fuite repérée au troisième étage. Il fallait qu'il fasse au plus vite vérifier l’étanchéité du toit.
Prenez les circonstances en considération
Un personnage en train de sauver sa peau ou sous le coup de la colère fait des phrases beaucoup plus brèves que lors d'une conversation de salon. Dans les situations extrêmes, n'hésitez pas à télescoper les répliques :
Quand il voit une personne sur le point de se faire écraser, votre personnage ne va pas crier :
— Une voiture a brûlé le feu rouge ! Courez pour ne pas vous trouver sur sa trajectoire !
Il dira plutôt :
— La voiture ! Courez !
Voire :
— ...
Incapable de prononcer un mot, il assista impuissant à l'impact.
Incapable de prononcer un mot, il assista impuissant à l'impact.
Non, je plaisante !
Le dialogue s'inscrit dans un contexte
Le dialogue ne sera pas le même en fonction de son environnement. Ainsi il faut indiquer :
- le lieu (éventuellement le mobilier)
- les témoins
Pour se représenter le dialogue, les lecteurs ont besoin d'indications sur l'endroit où il se tient. Vous pouvez mettre quelques phrases de description en marge du dialogue ou introduire les précisions dans le dialogue lui-même.
— J´ai vu le prof de chimie sourire à une élève, indiqua Georgette, en s´asseyant à la table où ses deux camarades avaient commencé à faire leurs devoirs.
— Ce n´est pas possible ! s´exclama Albert, s´attirant le regard des autres élèves qui étudiaient dans la salle d'études..
— Ce n´est pas possible ! s´exclama Albert, s´attirant le regard des autres élèves qui étudiaient dans la salle d'études..
Si la discussions est secrète et que des témoins sont présents, les locuteurs vont parler bas ou à demi-mot.
5-Enrichir le dialogue
Les personnages utilisent leur voix pour exprimer leurs sentiments
Il est connu qu'il y a beaucoup plus de malentendus dans les échanges écrits que dans les conversations orales. On a même inventé les émoticônes pour pallier à la neutralité de l'écrit. Votre dialogue doit donc refléter la richesse de l'échange sonore.
- Ainsi, un personnage agressif va
tonner, crier, parler sèchement, lancer d'une voix furieuse, parler d'un ton agressif. - Pour détendre l'atmosphère, on va
ironiser, dire d'une voix gouailleuse, conclure dans un éclat de rire. - Le séducteur va quant à lui
promettre avec douceur, proposer d'une voix suggestive, assurer avec passion, plaider sa cause.
Les dialogues révèlent le caractère des personnages et leurs relations
Même dans un dialogue serein, il n'est pas rare qu'un personnage dirige la conversation.
Ainsi, dans une discussion, faites en sorte que ce soit toujours la même personne qui recentre les débats, tente de concilier les avis différents. Une autre va jour les rigolos de service, une troisième va mettre les pieds dans le plat etc.
Quand l'échange est moins neutre, servez-vous de verbes indiquant l'intention pour éclairer les relation entre les personnages :
- Le dominant va
asséner, accuser, s'énerver, ordonner, s'enorgueillir. - Le dominé va
s'excuser, admettre, accepter, demander timidement...
Les indications scéniques
Un dialogue n'excluent pas une certaine mise en scène : les personnages sont debout ou assis, se lèvent, entrent, sortent, se touchent, se frappent.
Leur langage corporel peut souligner ce qui passe dans le dialogue :
- Celui qui veut convaincre ou menacer va se servir de son corps pour intimider son interlocuteur. Il va :
s'approcher de lui, rester debout pour regarder de haut celui qui est assis, jouer négligemment avec une arme, le fixer agressivement. - Sa victime va au contraire tenter de
reculer, crisper ses mains sur les accoudoirs de son fauteuil, ne pas oser lever les yeux, renifler, tordre un mouchoir entre ses mains, avoir un tic. - L'anxieux ou le coléreux vont
marcher de long en large, taper du poing sur la table, avoir des mouvements brusques, passer leur main dans leurs cheveux.
Les techniques
- Utiliser les compléments circonstanciels de manière pour indiquer l'intention de celui qui parle
Gentiment, prudemment, brutalement, sèchement
Avec gentillesse, avec compassion, avec intérêt, avec tristesse, avec inquiétude, sans ambages, sans se préoccuper du mouvement d'horreur que sa confession avait provoqué
Se méprenant sur le silence de son interlocuteur, pour rattraper sa bourde, ignorant les dénégations de son interlocuteur - Donner le ton de la voix
D'une voix froide, d'une vois agacée, d'une voix tonnante, d'une voix posée - Indiquer le mouvement
En souriant, en se levant, en marchant de long en large, réprimant un mouvement d'humeur, en hochant la tête - Préciser l'intensité vocale et le débit
Murmurer, crier, glapir, clamer, bégayer, les mots se bousculant dans sa bouche, choisissant ses mots avec soin, avec hésitation - Utiliser des verbes qui indiquent le sentiment
S'étonner, s'inquiéter, se réjouir, exulter - Utiliser des verbes qui indiquent le rapport de force
Domination : asséner, triompher, reprocher
Position de faiblesse : reconnaître, s'excuser, se soumettre, admettre
6-LISTE DES VERBES DE PAROLE
300 Verbes classés par utilisation
Dialogue
Neutre | Echange | Question | Réponse | Promesse | Déroulement du dialogue |
---|---|---|---|---|---|
affirmer affranchir (apprendre à qqun) apprendre assurer aviser commenter considérer conter déclarer décrire dire émettre (un son) exprimer formuler narrer observer parler penser tout haut préciser raconter remarquer rappeler (se) souvenir | bavarder confier converser deviser dialoguer discourir papoter parler saluer | demander interroger questionner (s')enquérir (s')instruire | éluder expliquer indiquer répliquer répondre | jurer mentir promettre | achever (s')adresser ajouter arrêter compléter conclure couper entamer entrer en matière finir interrompre intervenir poursuivre répéter répondre reprendre la parole terminer |
Argumentation | Accord | Désaccord | Énigme | Réticence / regret |
---|---|---|---|---|
alléguer apprendre (à quelqu'un) arguer argumenter asséner assurer avancer (se) dédouaner (se) défendre détailler distinguer égrener émettre(une opinion) énumérer exagérer exposer faire miroiter faire remarquer garantir glisser indiquer innocenter insinuer insister intercéder inventorier juger lister mettre en garde minimiser plaider présenter rajouter rappeler rapporter récapituler requérir résumer révéler signaler souligner soutenir tenter de convaincre | accorder acquiescer adhérer admettre approuver capituler composer concéder confirmer croire choisir féliciter flatter (s')incliner louer (faire un compliment) obtempérer opiner préférer réaliser reconnaître renchérir réviser (son opinion) souscrire | accuser combattre contester contredire critiquer démentir dénoncer discuter douter huer infirmer (s')insurger nier (s')offusquer protester rectifier remettre en question renâcler reprendre (contredire) rétorquer riposter tempérer | avancer deviner énoncer estimer examiner imaginer hasarder jauger proposer supputer | admettre (se) décider lâcher regretter |
Rapport de force
Demander une faveur | Permission | Interdiction | Exigence | Moquerie |
---|---|---|---|---|
adjurer demander exhorter implorer négocier parlementer pleurer prier quémander réclamer revendiquer solliciter suggérer supplier | accepter encourager permettre proposer | interdire prohiber refuser résister | exiger intimer (quelqu'un de parler) obliger ordonner sommer | ironiser (se) moquer narguer persifler railler |
Honte | Tristesse / douleur | Surprise | Colère | Hésitation | Humour |
---|---|---|---|---|---|
avouer confesser (s')excuser marmonner souffler | compatir geindre gémir (s')inquiéter (se) plaindre rassurer |
Volume | Tentative | Façon de parler | Pédant |
---|---|---|---|
acclamer appeler beugler brailler bramer clamer crier (s')égosiller héler hurler rugir chuchoter murmurersusurrer | essayer (se) lancer risquer tenter vérifier | ânonner articuler babiller bafouiller balbutier balbutier baragouiner bégayer bredouiller cafouiller chantonner couiner crachoter crépiter débiter déclamer dégoiser entonner épeler éternuer faire haleter miauler minauder postillonner psalmodier susurrer zézayer | annoter commenter disserter fanfaronner (se) gargariser (se) glorifier gloser monologuer palabrer pérorer philosopher plastronner pontifier prophétiser rabâcher réciter seriner soliloquer traduire |
* Source : http://ffnetmodedemploi.free.fr/
R- Les fiches-personnages*
1-Pourquoi établir des fiches-personnages ?
Avant de commencer à écrire votre roman,il est conseillé de construire une fiche détaillée pour chacun de vos personnages principaux. Pourquoi un tel travail ? La réponse est simple : lorsqu’on écrit, il est facile de se laisser emporter, de décider de certains détails sur un coup de tête et de les oublier par la suite. De même, en cours de travail, vous manipulerez vos personnages avec de plus en plus d’aisance. Ils risquent donc d’évoluer entre le début et la fin de votre histoire. Il est utile de réfléchir en amont afin de gagner du temps sur la phase de relecture, d’éviter les gros contresens et ceux qui passent presque inaperçus.
Une fois vos fiches terminées, pensez à vous y référer fréquemment. Cela vous évitera par exemple de présenter votre héros devant une assiette de spaghettis si vous avez décidé que, pour une raison ou une autre, il déteste les pâtes ! Cela peut paraitre ridicule mais c’est ce genre de détail qui fait la cohérence d’un roman.
Une fois vos fiches terminées, pensez à vous y référer fréquemment. Cela vous évitera par exemple de présenter votre héros devant une assiette de spaghettis si vous avez décidé que, pour une raison ou une autre, il déteste les pâtes ! Cela peut paraitre ridicule mais c’est ce genre de détail qui fait la cohérence d’un roman.
2-Combien de fiches devez-vous établir ?
Le nombre de fiches-personnages dépend de votre roman. Il ne s’agit pas de passer en revue chacun de ceux que votre héros va rencontrer mais plutôt de choisir ceux qui ont le plus d’incidence sur votre histoire. Inutile de faire une fiche pour la boulangère chez laquelle votre héros va acheter un pain au chocolat s’il ne la rencontre qu’une fois et qu’elle ne joue aucun rôle important ! Dans ce cas, vous pouvez très bien décider à la dernière minute des caractéristiques physiques et morales de cette commerçante. En revanche, si cette boulangère devient l’un des suspects d’une enquête policière, il peut être intéressant de décider à l’avance ce qui, chez elle, entretiendra le doute à propos de son honnêteté.
A vous de voir ce qui est important afin de construire vos fiches en conséquence.
A vous de voir ce qui est important afin de construire vos fiches en conséquence.
3-Quel contenu pour les fiches ?
A l’intérieur de chaque fiche-personnage, plusieurs éléments sont indispensables. Voici comment sont construites les miennes :
L’état civil du personnage
- Nom
- Prénom
- Age (date d’anniversaire éventuellement)
- Sexe
Quelques détails sur la vie du personnage
- Famille
- Métier
- Lieu de vie : appartement/caravane/… ville/campagne…
Ce qui définit le personnage
- Particularités physiques
- Traits de personnalité, passions…
- Accessoire : il s’agit d’un objet qu’il a toujours sur lui
Ce qui est important pour l’histoire
- Relations les plus importantes : quelques mots pour définir les relations du personnage avec les autres membres de l’histoire
- Antécédents : ce qui s’est passé dans la vie du personnage avant le début du roman et qui aura une incidence sur l’histoire
- Objectif principal dans l’histoire, ce qui le motive !
A cette liste peut bien entendu s’ajouter d’autres éléments que vous jugerez importants de retenir.
A quoi faut-il veiller dans la construction de ces fiches ?
Il est primordial que vous puissiez réfléchir, pour chaque personnage, aux caractéristiques physiques et morales qui en font des êtres singuliers, inédits. Pensez par exemple à la petite cicatrice sur l’épaule, à l’expression qui revient toujours à la bouche du héros, au type de vêtements qu’il porte, à l’aliment qu’il déteste ou auquel il est allergique, etc. Ces détails donneront de la profondeur à vos personnages et les feront paraître bien plus réels aux yeux de vos lecteurs.
A ce stade, vous vous demandez peut-être où vous allez trouver toutes ces idées qui rendront vos personnages vivants. Pensez simplement à vous-même et aux personnes qui vous entourent. Cela sera une première source d’inspiration. Sortez dans la rue et observez. Si vous faites cela,il est quasi certain que vous reviendrez avec un carnet rempli de notes utiles !
A ce stade, vous vous demandez peut-être où vous allez trouver toutes ces idées qui rendront vos personnages vivants. Pensez simplement à vous-même et aux personnes qui vous entourent. Cela sera une première source d’inspiration. Sortez dans la rue et observez. Si vous faites cela,il est quasi certain que vous reviendrez avec un carnet rempli de notes utiles !
* source : devenir écrivain.com
L'emploi et les valeurs des temps verbaux*
- SOMMAIRE
- 1-Les temps de références
- 2-Les valeurs des temps du récit
- 3- Les valeurs des temps du discours
C- l'emploi et les valeurs des temps verbaux
Les temps sont organisés chronologiquement (avant, pendant, après) autour d’un temps de référence.
1- les temps de référence sont :
- le présent de l'indicatif pour les énoncés situés dans la situation d'énonciation (dans le présent de
celui qui énonce) : autour du présent s'organisent les temps du discours (passé composé, imparfait d'un côté, et futur de l'autre)
- l'imparfait / passé simple pour les énoncés coupé de la situation d'énonciation (dans le passé de
celui qui énonce) : autour de l'imparfait / passé simple s'organisent les temps du récit (plus-que-parfait d'un côté, conditionnel de l'indicatif de l'autre)
2- les valeurs des temps du récit
1- L'IMPARFAIT DE L'INDICATIF
L’Imparfait sert à établir une description :
Ex : La coque du bateau était rouge et bleue. Son mat mesurait douze mètres.
L’Imparfait exprime la répétition, l'habitude passée :
Ex : Elle se levait tous les matins à 7 heures. Puis elle rejoignait le métro!
L’Imparfait exprime une action secondaire, «d’arrière-plan»,
Ex : Il marchait tranquillement dans la rue quand soudain quelque chose attira son regard.
2-
LE PASSE SIMPLE
Le passé simple exprime une action de premier plan : Ex : Il marchait tranquillement dans la rue quand soudain quelque chose attira son regard Le passé simple exprime des actions qui se succèdent : Ex : Il se servit un verre, se leva, s'assit et ouvrit un livre. Ces valeurs s'opposent à celles de l'imparfait. Le passé simple exprime les actions et les événements principaux. L’imparfait exprime des événements « d’arrière plan ». Le passé simple exprime une action de"premier plan", par rapport à l'arrière-plan exprimé par l'imparfait. Ex : Le vent soufflait, il mit pourtant son bateau à la mer.
3- LE CONDITIONNEL PRÉSENT
Le conditionnel exprime la postériorité par rapport à un événement passé exprimé au passé simple ou à
l'imparfait (le futur dans le passé) :
Ex : Quand j’étais petit, je pensais que je m’offrirais un beau voyage quand j'aurais vingt ans.
4
- LE PLUS-QUE-PARFAIT
Le plus-que-parfait exprime l'antériorité par rapport à un événement passé (exprimé au passé
simple ou à l'imparfait) (le passé du passé).
Ex
: Quand
j'étais petit, je ne savais pas que mon père avait
publié des
romans.
3-Les valeurs des temps du discours
1- LE PRÉSENT DE L'INDICATIF
Présent d’énonciation : ancré dans la situation d’énonciation, c’est le présent du
moment où l’on parle.
Ex : J’étais mort et j’avais perdu ma femme. Aujourd’hui je suis un homme médiocre.
Je marche et je rêve.
Présent de narration : il rapporte des actions passées au présent . Il rend l’action plus
vivante, donne une impression de “direct” alors que les faits appartiennent au passé.
Il est mis à la place d’un passé simple.
Ex : La nuit était sombre. Un cri déchira la nuit. Soudain la porte s’ouvre.
Présent de vérité générale : c'est le présent des définitions, de ce qui est toujours vrai.
Ex : Le chat est un animal à quatre pattes. Un mort n’est pas jaloux.
Présent pour le passé récent :
Ex : J’arrive à l'instant du travail
Présent pour le futur proche :
Ex : Il part demain en vacances.
Ex : Il arrive dans cinq minutes.
Présent de répétition :
Ex : Il se lève tous les jours à cinq heures.
Présent duratif :
Ex : Cela fait des mois qu’il pleut.
* Source jtrumel-cours |
C- Les temps du discours
- SOMMAIRE
- 1-le présent
- 2- le passé composé
- 3- le futur
--> exprime une action, un état présentés comme réel dans le présent | |||
--> désigne également un fait historique, un événement dont la validité est permanente | |||
verbes en ER | Autres verbes | autres verbes en DRE | VOULOIR |
et CUEILLIR | dont verbes en | ||
et OFFRIR | |||
et SOUFFRIR | - INDRE | POUVOIR | |
et OUVRIR | -SOUDRE | ||
et COUVRIR | - TIR | VALOIR | |
Radical+ e | Radical+ s | Radical+ ds | Radical+ x |
R---------+ es | R---------+ s | R---------+ ds | R---------+ x |
R---------+ e | R---------+ t | R---------+ d | R---------+ t |
Radical + ons | |||
R--------- + ez | |||
R--------- + ent | |||
Attention aux verbes en | |||
oyer, uyer, yer | pas de Y devant un E muet | j'essuie, nous essuyons | |
tre | doublent le t au pluriel | je mets, nous mettons | |
ger | prennent E devant A et O | nous mangeons | |
cer | prennent ç devant A et O | nous plaçons | |
eter et eler | une seule consonne sauf jeter et appeler qui les doublent | il appelle, je jette | |
rompre et vaincre | perdent RE --> s,s, t ou c | je romps, il vainc | |
je marche | je finis | je vends | je peux |
tu cueilles | tu joins | tu prends | on peut |
on offre | il résout | ils suspendent | ils valent |
vous souffrez | |||
ils ouvrent |
2- Le passé composé
--> désigne une action, un état court et achevé présentés comme réel dans le passé
| ||
Tous les verbes | ||
avec l’auxiliaire AVOIR | avec l’auxiliaire ÊTRE | |
verbes pronominaux | ||
ai + participe passé en é (ER), i (IR), s, t, u | suis + participe passé en é, i, s t u | |
as | es | |
a | est | |
avons | sommes | |
le participe passé ne s'accorde JAMAIS avec le sujet | ||
le participe passé s'accorde TOUJOURS avec le sujet | ||
il s'accorde avec le COD si placé AVANT le verbe | ||
j'ai mangé | je suis allé | |
tu as fini | tu es parti | |
elle a clos | il est mort- elle est morte | |
nous avons produit | je suis finie | |
elles ont cru | elles sont déçues |
3-Le futur
--> désigne une action, un état présentés comme réel dans le futur. Il sert également à atténuer un ordre. | ||
--> Pour exprimer un futur proche on utilise souvent le verbe aller au présent suivi du verbe à l'infinitif | ||
Tous les verbes | ||
ai | ||
as | ||
R | a | |
ons | ||
ez | ||
ont | ||
verbes en | ||
ER | je chantErai, tu remerciEras ils saluEront | |
JETER, APPELER et dérivés | tu jeTTeras, je rapeLLerai | |
YER | j'appuIERAI, tu emploIERAS | |
6 verbes doublent le R | ||
MOURIR | je mouRRai | |
tu couRRas | ||
elle acqueRRa | ||
ils enveRRont |
O
- Les 40 principales
règles d’orthographe
1 / Accord des adjectifs
L'adjectif s'accorde toujours avec le nom qu'il qualifie ou qu'il
détermine .
Le premier livre.
Ces conditions sont anciennes
Remarque sur demi
Une demi-heure, mais une heure et
demie.
3 fois et demie ! Jamais de pluriel
2 / Accord du participe passé
RÈGLE 1 : Le participe passé employé sans auxiliaire s'accorde
comme un adjectif.
Une lettre bien présentée.
RÈGLE 1.1 : Exceptions : vu,
excepté, ci-joint
Le participe passé ne s'accorde
que s'il est placé après le nom.
Ci-joint, les documents que vous
avez réclamés.
Les documents ci-joints sont ceux
que vous nous avez demandés.
RÈGLE 2 : Le participe
passé des verbes pronominaux, conjugué avec l'auxiliaire ÊTRE,
s'accorde avec le sujet.
Ils sont partis très tard.
RÈGLE 2.1 : Exceptions :
étant donné
Étant donné la situation, ils ont
vendu leurs actions.
RÈGLE 3 : Le participe passé des verbes pronominaux s'accorde avec
le sujet lorsqu'il n'y a pas d'objet direct.
Ils se sont enfuis.
RÈGLE 3.1 : Le participe passé
reste invariable avec le verbe :se rendre compte de
Elle s'est rendu compte de son
erreur
RÈGLE 3.2 : Le participe passé
des verbes pronominaux, dont le deuxième pronom de conjugaison
correspond à un complément introduit par 'à', est invariable.
(plaire à, succéder à, sourire à, écrire à)
Ils se sont plu à récolter des
signatures.
Les années se sont succédé.
RÈGLE 4 : Le participe passé des verbes pronominaux s'accorde avec
l'objet direct si celui-ci est placé avant.
Les mains qu'ils se sont lavées.
RÈGLE 5 : Le participe passé des verbes pronominaux reste
invariable si l'objet direct est placé après.
Ils se sont lavé les mains.
RÈGLE 6 : Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir ne
s'accorde jamais avec le sujet.
Lorsqu'il n'y a pas d'objet direct, il reste invariable.
Elle a bien travaillé.
RÈGLE 7 : Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir
s'accorde avec l'objet direct si celui-ci est placé avant.
: Les acomptes qu'il a versés.
RÈGLE 7.1 : Exceptions :
il y a eu, il a fallu, il a fait (impersonnel).
Tous les efforts qu'il a fallu
RÈGLE 8 : Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir
reste invariable si l'objet direct est placé après.
J'ai dactylographié tous les
rapports
3 / Accord
des verbes
Les verbes s'accordent avec leur sujet .
Ce collaborateur sourit.
Tu lis en voyage.
Pour trouver le sujet, je pose la
question QUI EST-CE QUI ? ou QU'EST-CE QUI ? avec le verbe.
Qui est-ce qui sourit ? Ce
collaborateur
Qui est-ce qui lit ? Tu
Attention aux doubles sujets : Deux sujets singuliers = un sujet
pluriel
Mon ami et moi partirons = Nous
partirons
Toi et ton fils viendrez demain =
Vous viendrez demain
Attention aux pièges :
Dans ce contrat, restent les
principaux points à préciser.
Les conseils, je les apprécie
beaucoup !
Est-ce toi qui me téléphones
demain matin ?
Après je , toujours e ou s
Je résume
je lis
je vois
Cas particuliers :
je peux
je vaux
je veux
Après tu , toujours s
Tu regardes
tu lis
tu vendras
Cas particuliers :
Tu peux
tu vaux
tu veux
Après il , jamais s
Il finit
il aperçoit
il perd
il se vante
Les verbes qui se terminent par a à la 3ème personne du singulier
du passé simple et du futur ne prennent jamais t comme terminaison.
Il marcha
il marchera
il solda
il soldera
4 c - ç - cu et g - ge - gu
a) c se prononce tantôt /s/ tantôt /k/
le son /s/ La cerise
Le cinéma
Le cycliste
Pour conserver le son /s/, devant
a,
o,
u
, mettre ç Il
lança
Le garçon
Tu aperçus
le son /k/ La campagne
Le conte
La cuisine
b) g se prononce tantôt /j/ tantôt /g/
le son /j/ Le genou
Le givre
La gymnastique
le son /g/ La gare
Le goût
Guttural
pour conserver le son dur
/g/ devant e et i, on met u
Un
guignol
Le guide
La guêpe
Guérir
5/ les accents é / è
/ ê
On sépare d'abord le mot en
syllabes et, si le e est suivi d'une consonne, pas d'accent ; si le e
est seul, il prend un accent . Mais lequel ?
Accent ou pas d'accent ?
Si le e est suivi d'une consonne,
pas d'accent ;
espace : es-pa-ce
dessin : des-sin
dessert : des-sert
Si le e est seul, il prend un
accent. Mais lequel ?
é quand la syllabe suivante est sonore ;
appétit : ap-pé-tit
médecin : mé-de-cin
étage : é-ta-ge
pièce : piè-ce
flèche : flè-che
Avant x, jamais d'accent
examen : ex-a-men
exact : ex-act
excellent : ex-cel-lent
exercer : ex-er-cer
extérieur : ex-té-rieur
6/ notre -
le nôtre ;
votre -
le vôtre
Après un article (le, la, les, au, du, etc...), on place un
circonflexe sur le ô.
Cette entreprise ? C'est la nôtre.
Cette expérience ? C'est la vôtre.
Prenez ce dossier ! C'est le vôtre.
Les champs que vous voyez là-bas,
ce sont les nôtres.
Il faut y mettre un peu du vôtre.
7 /Certains mots
prennent toujours -s
à la fin.
Noms et adjectifs
Brebis, concours, corps, cours
(d'eau ou leçon), décès, discours, fois, frais, jus, lilas, mois,
parcours, pardessus, pays, plusieurs, poids, pois, printemps,
progrès, puits, repas, secours, souris, succès, talus, temps,
univers, velours.
Adverbes
Ailleurs, alors, d'ailleurs, après,
dedans, dehors, dessous, dessus, longtemps, moins, néanmoins,
parfois, puis, quelquefois, toujours, volontiers.
Prépositions
Envers, vers.
Conjonctions
Dès que, tandis que
8 / tout -
même - quelque
Ces trois mots peuvent être
adjectifs ou adverbes.
Adjectifs, ils s'accordent car ils accompagnent un nom ou un pronom.
Adverbes, ils accompagnent un verbe, un adjectif ou un autre adverbe
et restent invariables.
tout
Tous les prix. (accompagne un nom)
Toutes les économies. (accompagne
un nom)
Toute la marchandise. (accompagne
un nom)
Il a tout pris. (accompagne un
verbe)
Tout dernièrement. (accompagne un
adverbe)
Ils sont tout nouveaux. (accompagne
un adjectif)
Tout devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un h
aspiré, s'accorde comme un adjectif (pour raison d'euphonie).
Des matières toutes neuves.
Elle est toute contente.
mais :
Ils sont tout contents.(Car
l'adjectif est au masculin !)
Elles sont toutes honteuses.
mais :
Ils sont tout honteux.
Attention aux nuances de sens !!!
Ils sont tout contents. (tout à
fait)
Ils sont tous contents. (tous les
garçons)
Ils sont tout honteux. (tout à
fait)
Ils sont tous honteux. (tous les
voleurs)
même
La même leçon (accompagne un nom)
Les mêmes lettres (accompagne un
nom)
Les mêmes dossiers (accompagne un
nom)
Nous-mêmes (accompagne un pronom)
Elles-mêmes, eux-mêmes
(accompagne un pronom)
Ils chantaient même la nuit.
(accompagne un verbe)
Même chaudes, je ne les veux pas.
(accompagne un adjectif)
Même longtemps après, les
impressions subsistaient.(accompagne un adverbe)
quelque
Quelques arbres déracinés
(accompagne un nom)
Quelques experts argumentent
(accompagne un nom)
Je prends quelques dossiers
(accompagne un nom)
Quand quelque peut être remplacé par "si" ou
"environ", il est invariable.
Quelque difficiles que soient ces
exercices,... (si)
J'ai payé quelque vingt francs
cette chemise. (environ)
Quel(s) que, quelle(s) que
Placé directement avant le verbe
être, quel que s'écrit en deux mots et quel s'accorde avec le nom
qui suit le verbe être.
Quel que soit votre âge
Quels que soient vos moyens
Quelle que soit votre adresse
Quelles que soient vos idées
9/ vingt -
cent -
mille - millier - million
Si vingt et cent sont multipliés ils prennent s
quatre-vingts
deux cents
Suivis d'un autre nombre, ils restent invariables :
quatre-vingt-trois
deux cent trente-deux
Utilisation du tiret
Rappel :
il y a un tiret (-) seulement entre les dizaines et les unités sans
"écran"
(et) :
vingt-deux, quatre-vingts,
quatre-vingt-trois
mais
vingt et un
trois millions quatre cent
quatre-vingt mille
cinq cent vingt et un
Mille est toujours invariable
Trois mille hommes
Trois mille deux cents hommes
Millier et million s'accordent :
trois milliers
un million
quatre millions
trois millions
Remarquez :
les mille milles (le
deuxième mot est une mesure de longueur, donc un nom !)
10 / a -
à ; et
- est ;
on - ont
; son -
sont
Dans les quatre cas, quand on peut conjuguer, c'est le verbe avoir ou
être: a, est, ont, sont
Il a répondu. il avait répondu.
Il est tombé. il était tombé.
Ils ont bien ri. ils avaient bien
ri.
Ils sont sages. ils étaient sages.
sinon, c'est : à, et, on, son .
Va à Genève ! Va "avait"
Genève (impossible)
Du pain et du lait. Du pain "était"
du lait (impossible)
C'est à prendre ou à laisser.
"avait"
(impossible)
On se voit quand ? "avait"
se voit quand ? (impossible)
Il appelle son chien. Il appelle
"avait" chien (impossible)
11 / ce -
se ; c'est -
s'est ; sais - sait
Si je peux conjuguer : je me (je m'), tu te (tu t'), il se (il s'))
: j'écris se / s'
Jean se lave. (Je me lave, tu te
laves !)
L'oiseau s'est envolé. (Je me suis
envolé... )
Il s'est coupé. Ils se sont
coupés.
Il s'est assis. Ils se sont assis.
Verbe savoir
Il sait rire. Ils savent rire.
Je sais m'arrêter. Nous savons
nous arrêter.
Si je ne peux pas conjuguer, j'écris ce / c'
C'est lui Ce sont eux
Ce chat Ces chats
12 /ces -
ses
Je mets la phrase au singulier. Si je peux remplacer par son ou sa,
j'écris ses !
Ses enfants sont sages. (Ce sont
les siens à elle !)(Son enfant est sage)
Ses chèvres vont s'abreuver. (Les
chèvres du chevrier) (Sa chèvre va s'abreuver)
Si je peux remplacer par ce, cet, cette, j'écris ces !
Ces enfants sont sages. (Je les
montre !) (Cet enfant est sage)
Attention aux nuances de sens que l'on donne à la phrase !!!
Tu devrais prendre ces assiettes.
(Celles qui sont sur la table et que je montre.)
Tu devrais prendre ses assiettes.
(Celles de ta voisine.)
13/ la -l'a
; l'as
-là-
las
Temps simples : la
Il la mange.
Il la boit.
Nous la mangeons.
Nous la buvons.
Temps composés : l'a / l'as
Il l'a mangée. Ils l'ont mangée
Tu l'as bue. Nous l'avons bue
Elle l'a vu. Elles l'ont vu
l' (pronom élidé) peut remplacer un nom féminin (la pomme) ou un
nom masculin (le pain) d'où des accords différents.
Tu l'as mangé (le pain).
Tu l'as mangée (la pomme).
là : on peut remplacer là par ici.
Reste là ! Reste ici !
"Madame n'est pas là !"
(Madame n'est pas ici !).
"Passe par là !" (Passe
par ici !).
Elle est restée plantée là (ici)
las : adjectif (fatigué)le mettre au féminin
Il est las de cette vie. Elle est
lasse ...
14 / leur -
leurs
Je mets au singulier et, si je peux remplacer par lui, leur
est un pronom invariable (suivi d'un verbe).
Je leur donne à manger. Je lui
donne à manger.
Il le leur dit. Il le lui dit.
leur au singulier (suivi d'un nom)
Leur ami va arriver.
leur n'a pas de féminin
Leur maison a brûlé.
Si je ne peux pas, leur est un adjectif qui s'accorde (suivi d'un
nom).
leurs au pluriel Leurs amis vont
arriver.
(impossible de dire "Lui
amis vont arriver" ! donc accord)
Leurs affaires vont bien.
(impossible de dire "Lui
affaires vont bien" ! donc accord)
leurs précédé de les s'accorde
Ils ont reconnu les leurs.
15 / ma -
m'a -
m'as ; mon -
m'ont ; ta -
t'a ; ton -
t'ont
ma + nom peut se remplacer par ta
ta + nom peut se remplacer
par ma
ma tante ⇄ ta tante
m'a + temps composé peut se remplacer par avait
t'a + temps composé peut se
remplacer par avait
il m’a vendu → il m’avait
vendu
il t’a vendu → il t’avait
vendu
m'ont + temps composé peut se remplacer par avaient
t'ont + temps composé peut de remplacer par avaient
ils m’ont vendu → ils m’avaient
vendu
ils t’ont vendu → ils t’avaient
vendu
mon + nom peut se remplacer par ma
ton + nom peut se remplacer
par ta
mon fauteuil → ma chaise
ton fauteuil → ta chaise
sa + nom peut se replacer par son
sa chaise → son fauteuil
ça = cela.
il a fait ça = il a fait cela
16/ mets -
met m'es -
m'est ; mes -
mais -
mai
m’es - m’est - mets - met si je peut les conjuguer pluriel
(verbes être et mettre)
Tu m'es cher. (Au pluriel: tu nous
es... )
Cela m'est bien utile. (Au pluriel:
Cela nous est utile.)
Cela m'est arrivé hier. (Au
pluriel : Cela nous est arrivé hier.)
Je mets la table. Il met les
bouchées doubles. (Au pluriel: nous mettons... ils mettent...)
mai ( mois) peut se remplacer par un autre mois
En avril, n'ôte pas un fil; en mai
fait ce qu'il te plaît. (en juin)
mets ( nom toujours invariable) peut se remplacer par repas
Ce mets est délicieux. (ce repas)
mes (adjectif accompagne toujours un nom) le mettre au singulier.
Mes doigts sont tachés d'encre.
(Mon doigt est taché d'encre.)
Mes affaires ne sont pas
florissantes. (Mon affaire n'est pas florissante.)
mais (conjonction) oppose deux adjectifs ou deux idées.
Il est petit mais habile.
17 / on -
on n'
Pour distinguer on de on n' , il suffit de vérifier s'il
est contient les petits mots de négation (pas, plus, guère,
jamais) .
on
On entend du bruit.
On entend mal.
On entend bien.
On allume le feu.
on n’
On n'entend pas.
On n'entend guère.
On n'entend plus.
On n'allume
jamais.
18 / ou -
où
Si je peux remplacer par "ou bien", j'écris ou ;
sinon, j'écris où .
C'est toi ou lui. (C'est toi ou
bien lui.)
Une pomme ou une poire. (Une pomme
ou bien une poire.)
Où vas-tu ? Ou bien vas-tu ?
(impossible !?!)
Où veux-tu en venir ? Ou bien
veux-tu en venir ? (impossible
!)
La source où buvaient les
troupeaux est tarie. La source ou bien buvaient... (impossible
!?!)
19 / peu ; peux -
peut
J'écris peu quand ce mot signifie "pas beaucoup".
Autrement, c'est le verbe pouvoir : peux , peut
J'ai peu d'argent en poche.(pas
beaucoup)
Il est très peu bavard..(pas
beaucoup
Je peux t'aider. (pouvoir)
Il peut t'aider ? (pouvoir)
20 / quand - quant - qu'en
Toujours quand, sauf devant à, au, aux, quant
Quand serez-vous à Genève ?
Quand je pars en Italie, j'emporte
des lires.
Quant à toi, tu ne perds rien pour
attendre.
Quant aux lettres écrites, elles
seront classées.
Quant au corbeau de la fable, il
fut bien attrapé.
Qu'en est suivi d'un verbe et le en signifie de cela
Qu'en penses-tu ?( Que penses tu de
cela ?)
Il faut se moquer du
qu'en-dira-t-on.
21 / quel -
quelle ; quels -
quelles ; qu'elle -
qu'elles
Quel, quels, quelle, quelles sont accompagnés d'un nom
Quel train prends-tu ?
Quelle règle difficile !
Quels beaux discours avons-nous
entendus !
Quelles idées lui mets-tu dans la
tête ?
Qu'elle et qu'elles sont suivis d'un verbe.
Il ne faut plus qu'elle sorte
seule.
Je me rends bien compte qu'elles
feront ce qu'elles veulent.
22 / sens - sent s'en
sans cent sang sens ; tends -
tend t'en tant
s'en et t'en : doubles pronoms.
en peut indiquer
- le lieu d'où l'on vient;
il s'en va (sous-entendu:
de ce lieu)
- une chose, un objet;
ces livres dont tu ne veux plus,
je t'en débarrasse. (sous-entendu:
je te débarrasse de ces livres.)
On peut les reconnaître en les
conjuguant
Je m'en vais, tu t'en vas, il s'en
va;
je m'en débarrasse, tu t'en
débarrasses, il s'en débarrasse.
sens ou sent : verbe sentir / tends ou tend : verbe tendre.
Dans les deux cas, on met au
pluriel.
Je sens une drôle d'odeur. Nous
sentons une drôle d'odeur.
Elle sent bon. Elles sentent bon.
Tu tends un arc. Vous tendez un
arc.
Il me tend la main. Ils me tendent
la main.
sans = pas de.
Sans peur et sans reproche. (Pas de
peur et pas de reproche.)
Il est sorti sans parapluie. (Il
est sorti et il n'avait pas de parapluie.)
sang est un nom.
Du sang à la une.
Le sang artériel.
cent = 100.
Les cent francs que j'ai en poche.
J'ai répété cent fois la même
chose.
sens est un nom.
Son propos n'a pas de sens.
tant = autant, pareillement, tellement.
Elle a tant pleuré. (Elle a
tellement pleuré.)
J'ignorais qu'il y avait tant de
chemin... (J'ignorais qu'il y avait autant de chemin)
23 / si -s'y -ci ;
ci- scie
Lorsqu'on peut conjuguer : s'y . Autrement toujours si ( lorsqu’il
y a un doute, une condition)
Il s'y rend. Je m'y rends !
Si je peux... Tu es si grand !
quand on peut désigner quelqu'un ou quelque chose : -ci
celui-ci;
ci-dessous;
Comme si je pouvais travailler avec
celui-ci !
(si : ne désigne rien (-ci :
désigne quelqu'un) mais émet un doute)
l’expression comme ci, comme ça.= ni bien ni mal
Comment vas tu ? Comme ci comme ça
scie = l'objet
La scie du charpentier.
Sci (e-es-e) = verbe scier
conjuguer au pluriel
Je scie une poutre. ( nous
scions...)
Tu scies (vous sciez)
Il scie (nous scions)
la note si de la gamme :
do - si - la - sol…
24 / ap -
app-
J'écris toujours app-
Appartenir, appeler, apprendre,
etc…
sauf
Apaiser,
apathique,
apercevoir,
apéritif,
s'apitoyer,
aplanir,
aplatir,
apostropher.
25 / mb - mm - mp
Devant les lettres b, m, p, j'emploie m (et non n).
Le temps, l'ensemble, emmener ...
Exceptions :
Bonbon,
bonbonne,
bonbonnière,
néanmoins,
embonpoint
26 / s - ss - z - x
Son /s/ : toujours 2 consonnes (soit ss , soit s combiné avec une
autre consonne).
Assez penser pinson triste poisson
dessert...
Son /z/ : toujours 1 consonne.
Oser causer cuisine hésiter poison
désert...
Exceptions :
gaz
gazon
horizon
douze
bizarre
dizaine
x sonne parfois comme /z/ ou /s/
deuxième, dixième
soixante, Bruxelles
27
/ Pluriel général des noms et des adjectifs
(-s, -x, -z)
Règle générale :En
général, on forme le pluriel des noms et des adjectifs en ajoutant
s ; s'ils sont déjà terminés par -s, -x ou -z , ils ne changent
pas au pluriel !
Un classeur, des classeurs
Un livre, des livres
Un crayon bleu, des crayons bleus.
Un tapis, des tapis.
Une noix, des noix.
Un nez, des nez.
Pluriels particuliers :
Un aïeul, des aïeux
un ciel, des cieux
un oeil, des yeux
28 / Pluriel des noms en -ail
Ils prennent s au pluriel :
Un rail, des rails
Le détail, les détails
Exceptions :
Un bail, des baux
Un corail, des coraux
Un émail, des émaux
Un soupirail, des soupiraux
Un travail, des travaux
Un vantail, des vantaux
Un vitrail, des vitraux
29 / Pluriel des noms et des
adjectifs en -al
Ils forment leur pluriel en -aux .
Un cheval de labour, des chevaux de
labour
Le journal de midi, des journaux de
midi
Un ordre spécial, des ordres
spéciaux
Un lever matinal, des levers
matinaux
Exceptions :
Un bal, des bals
bancal : des tabourets bancals
Un carnaval, des carnavals
fatal : des événements fatals
Un chacal, des chacals glacial :
des vents glacials
Un festival, des festivals natal :
les pays natals
Un récital, des récitals naval :
des chantiers navals
Un régal, des régals
Remarque
On peut dire : des examens finals
ou finaux.
NB : le féminin se
construit normalement.
Des chaises bancales Une nuit
glaciale
Une édition spéciale.
30 / Pluriel des noms en -au /
-eau / -eu
Ils prennent x au pluriel .
Un étau, des étaux
un bureau, des bureaux
un enjeu, des enjeux
un voeu, des voeux
Exceptions
un bleu, des bleus
un pneu, des pneus
31 / Pluriel des noms en -ou
Ils prennent s au pluriel .
Un clou, des clous;
un trou, des trous
Exceptions : 7 noms prennent x au pluriel .
Un bijou, des bijoux
Un caillou, des cailloux
Un chou, des choux
Un genou, des genoux
Un hibou, des hiboux
Un joujou, des joujoux
Un pou, des poux
32 / Féminin des adjectifs en
-et
Les adjectifs terminés par -et forment leur féminin en -ette
Un directeur muet, une assemblée
muette
un calcul net, une entrée nette
mon frère cadet, ma soeur cadette
Exceptions
Un plaisir complet, une joie
complète
un garçon discret, une fille
discrète
un plan concret, une idée concrète
un ouvrier inquiet, une aide
inquiète
un code secret, une sortie secrète
33 / Féminin des adjectifs en
-ot
Les adjectifs terminés par -ot forment leur féminin en -otte
Un air vieillot, une maison
vieillotte
un garçon pâlot une fillette
pâlotte.
Exceptions :
Un discours idiot, une phrase
idiote
un soldat manchot, une fille
manchote
un moine dévot, une femme dévote
34 / Noms et adjectifs terminés
par -el / -èle / -elle / -èle / -êle
Noms masculins en -el
Un manuel, un duel, un miel, un
pluriel, un ciel, un appel, etc.
Exceptions :
Un polichinelle,
un rebelle,
un vermicelle,
un violoncelle.
Noms en -èle
Un fidèle, un modèle, un zèle,
une clientèle, un parallèle (géographie), une parallèle
(géométrie), etc.
Noms féminins en -elle
Une pelle, une sauterelle, une
sentinelle, une selle, etc.
Exception :
La grêle.
Adjectifs se terminant par -èle
Fidèle, modèle, parallèle, etc.
Deux adjectifs se terminent par -êle
Frêle, grêle.
35 / Noms terminés par -eur
Ils s'écrivent presque tous -eur
Un malheur, la peur, une fleur, le
coeur, etc.
Exceptions :
La demeure
Une heure
Le beurre
Le babeurre (petit lait)
Un leurre (attrape, tromperie)
36 / Noms terminés par -euil / -ueil
Noms terminés par -euil :
un écureuil, le seuil, le deuil,
le treuil…
Après un g ou un c,-euil se transforme en -ueil :
l'orgueil, le cercueil, un écueil,
l'accueil….
37 / Noms terminés par le son
/o/
Ils s'écrivent -eau :
Un bateau, un château, un râteau,
l'eau, l'anneau, le bouleau,...
Exceptions :
Noms terminés par -yau :
Le boyau,
le joyau,
le noyau,
le tuyau.
Noms terminés par -o :
Bobo
concerto
halo
loto
studio
cacao
duo
lavabo
numéro
trio
casino
écho
lasso
piano
zéro
Noms terminés par -ot :
Abricot
chariot
haricot
maillot
pot
cachot
escargot
hublot
matelot
rabot
cahot
falot
idiot
mot
abot ( entrave d’un cheval)
cageot
flot
îlot
paletot
sanglot
canot
goulot
javelot
paquebot
sot
tricot
trot
Autres noms :
Étau badaud artichaut chaux galop
préau crapaud saut taux dos réchaud repos
NB : Il existe d'autres exceptions, telles que :
chaos, héros etc.
On peut aussi avoir recours aux familles de mots:
dos-dossier, galop-galoper,
repos-reposer, saut-sauter, etc…
mais ça ne marche pas toujours :
piano-pianoter !
38 / Noms terminés par -oir / -oire
Les noms masculins se terminent souvent par -oir.
Les noms féminins se terminent toujours par -oire.
une armoire, une poire, la mémoire
…
ainsi qu'un petit nombre de noms masculins
Un accessoire,
un auditoire,
un déboire,
un interrogatoire,
un laboratoire,
un ivoire,
un observatoire,
un réfectoire,
un répertoire,
un territoire.
Les noms masculins dérivés d'un verbe se terminent par -oir
Un arrosoir (arroser)
un bougeoir(bouger)
un mouchoir.(moucher)
39 / Terminaison des participes
passés et des adjectifs
On trouve la terminaison d'un participe passé ou d'un adjectif
masculin singulier en le mettant au féminin.
Vert - verte; grand - grande; lu -
lue; pris - prise; écrit - écrite; vu - vue....
Exceptions :
turc - turque
grec - grecque
laïc - laïque
public - publique
bénin - bénigne
malin - maligne
favori - favorite
dissous - dissoute.
40 / Verbes terminés par -é /
-er / -ez ; -i / -is / -it ; -u / -us / -ut
Quand je peux remplacer par vendu j'écris -é :
Il a mangé (Il a vendu)
Quand je peux remplacer par vendre j'écris -er :
Il laissa tomber (Il laissa vendre)
Quand je peux remplacer par vendez j'écris -ez :
Vous dansez (Vous vendez)
-i ou -u c'est le participe passé précédé de l'auxiliaire:
J'ai nourri, j'ai vu
-is ou -us c'est je ou tu sans auxiliaire:
je nourris, tu vis, je reçus, tu
ris
-it ou -ut c'est il sans auxiliaire:
il
nourrit, il vit, il reçut, il rit
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