Aides à la rédaction ( Orthographe, Conjugaison, Règles d'écriture)






Vous trouverez dans les pages qui suivent des aides qui je l'espère vous aideront  à rédiger votre récit .
Elles m'ont également beaucoup aidé et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
Pour plus de compréhension, chaque titre sera précédé d'une lettre majuscule de couleur

Orthographe

Conjugaison

Règles d'écriture

                                            Espérant que ces aides vous seront aussi utiles qu'à moi

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R - Les dialogues*

1-Exemples de dialogues en colonne correctement écrits

AVEC GUILLEMETS

« Si on allait manger ! proposa Albert en se levant.

— Bonne idée », répondit Henri.

Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.

«Je meurs de faim, ajouta-t-il.

— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette.

SANS GUILLEMETS

— Si on allait manger ! proposa Albert en se levant.

— Bonne idée, répondit Henri.

Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.

— Je meurs de faim, ajouta-t-il.

— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! dit sèchement Georgette.

2-Règles de typographie 

Les guillemets et tirets

  • on ouvre le dialogue par les guillemets ouvrants : «
  • on ferme le dialogue par des guillemets fermants : »
« Si on allait manger ! »
Les guillemets sont encadrés par des espaces.
Chaque changement d'interlocuteur donne lieu à un tiret, sauf la première réplique.
« Si on allait manger !
 Bonne idée. Je meurs de faim.
 Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! »
Le tiret qui s'utilise normalement pour les dialogue est le tiret "cadratin", plus large que le trait d'union.
Il s'obtient en faisant Alt + Ctr + - (pavé numérique) ou Alt + 0151 (pavé numérique).
Vous pouvez aussi paramétrer dans Word avec Outils/Option de correction automatique, onglet Correction automatique : Remplacer -- Par —.
Vos -- se transformeront automatiquement (par défaut, Word vous les transforme en demi-cadratins, un peu plus courts).
En français, on n'encadre pas chaque réplique de guillemets (contrairement à la typographie anglaise).
Pour chaque dialogue, il ne doit donc y avoir qu'une seule paire de guillemets, au début de l'échange et à la fin.
On écrit : « Viens donc manger, dit-il en se levant. C'est l'heure »
Et non : « Viens donc manger », dit-il en se levant. « C'est l'heure »

Les dialogues sans guillemets

Dans l'édition, il est de plus en plus l'usage de supprimer les guillemets. Dans ce cas, la première réplique commence par un tiret pour marquer le début du dialogue :
 Si on allait manger !
— Bonne idée, je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon !
Ce sont des tirets cadratins (—) et non des tirets bas ( _ ou underscore) qui doivent être utilisés. Si obtenir un cadratin vous parait trop compliqué, utiliser la touche 6 du clavier pour obtenir un tiret simple (-)
Il est impératif de mettre un espace après chaque tiret pour le décoller du début de la phrase.

Les incises

Ce sont les incises qui vont permettre
  • d'indiquer qui a la parole
  • d'enrichir le dialogue
L'incise suit la phrase prononcée, dont elle est séparée par une virgule, un point d'exclamation ou d'interrogation.
Les incises sont englobées dans le dialogue (on ne ferme donc pas les guillemets pour les en exclure). Par contre, la dernière incise se place après le guillemet fermant le dialogue.
« Si on allait manger ! proposa Albert.
— Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon », dit Georgette.
Une incise ne commence PAS par une majuscule, même quand elle suit un point d'exclamation ou d'interrogation, contrairement à ce qu'affirme la correction orthographique de Word (attention, parfois la correction automatique de Word vous rajoute une majuscule en douce !).
Si les indications scéniques forment un phrase à part entière, il faudra alors la mettre hors guillemets.
« Si on allait manger ! proposa Albert en se levant.
— Bonne idée », répondit Henri.
Il ferma son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
«
 Je meurs de faim, ajouta-t-il.
— Henri, tu as toujours faim, de toute façon ! » dit sèchement Georgette.

Les dialogues de théâtre

Ils se passent d'incise et de guillemets mais peuvent présenter des didascalies :
ALBERT (se levant) - Si on allait manger !
HENRI — Bonne idée. Je meurs de faim.
Il ferme son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
GEORGETTE (soupirant) — Henri, tu as toujours faim, de toute façon !
Cette forme est réservée au théâtre. Elle se complète avec des indications scéniques pour remplacer les nuances et détails apportés par les incises.

3- Les verbes de parole

Place dans le dialogue

En ouverture du dialogue
  • Le verbe a comme sujet celui qui parle en premier
  • le verbe se trouve juste avant le début du dialogue
  • la phrase se finit par deux points
Albert demanda à Henri :
« Veux-tu aller manger ?
— Bonne idée, répondit ce dernier. Je meurs de faim.»
Pour introduire un dialogue, on peut même utiliser un verbe de mouvement :
Albert se tourna vers Henri :
« Veux-tu aller manger ?
— Bonne idée. Je meurs de faim.»
Albert ferma son livre de chimie :
« On va manger ? »
En incise
  • le verbe se trouve au milieu ou à la fin d'une réplique
  • le verbe et le sujet sont inversés
« Veux-tu aller manger ? demanda-t-il.
— Bonne idée, répondit Henri. Je meurs de faim.»
Le t qui est mis entre le sujet et le verbe est un t euphonique, pour permettre une liaison en t. C'est donc un tiret qui sépare le t du sujet, et non une apostrophe (utilisée pour l'élision  qui est le fait de ne pas écrire une voyelle lorsqu'elle en précède une autre par exemple d'accord au lieu de de accord).  On écrit donc dit-il et non dit'il.

Les différentes sortes verbes pouvant être utilisés comme des verbes de parole

Certains des verbes ci-dessous vous surprendrons peut-être car vous en les aurez pas identifiés comme verbes de parole. Mais ils peuvent très bien s'intégrer dans un dialogue et donner du relief à ce dernier.
— J'ai vu le professeur de chimie sourire à une élève, couina Georgette
— Ce n'est pas possible, s'étonna Albert.
— Tu as du mal voir! s'étouffa Henri
— Mais non, je sais ce que j'ai vu, s'offusqua Georgette.
— Tu as dû avoir des hallucinations. Tu as suffisamment mangé ce matin ? s'inquiéta Henri. 
Bon, il ne faut pas en faire trop tout de même. L'exemple suivant est un peu poussé :
« Oh, pardon ! », ferma-t-il la porte

4-Principes de base du dialogue

Le dialogue doit être utile

Chaque dialogue doit avoir son utilité :
  • donner des informations,
  • indiquer ce que les personnages ont prévu de faire,
  • permettre aux locuteurs de résoudre une énigme;
  • montrer les relations entre les personnages,
  • exprimer leurs sentiments,
  • détendre le lecteur par l'échange de répliques humoristiques
  • ou au contraire accentuer l'intensité dramatique en faisant ressortir les tensions entre les personnes ou en permettant au héros d'exprimer son chagrin, sa peur, sa frustration.
— Tu viens manger ? demanda Albert.
— Oui, répondit Henri.
Ce dialogue n'apporte rien. Autant écrire simplement : Albert et Henri partirent déjeuner à midi et demi.

Le dialogue doit être facile à suivre

Adopter un dialogue linéaire
Pour que le lecteur ne soit pas perdu, tâchez de ne pas laisser la conversation partir dans tous les sens. Traitez un sujet après l'autre et, si il y a des digressions, marquez le retour à la conversation d'origine :
—...dit Georgette en recentrant le sujet, ...indiqua-t-il pour reprendre le fil de la conversation.
Indiquer qui a la parole
Même quand il n'y a que deux personnages, il ne suffit pas d'indiquer qui entame le dialogue et qui lui répond, sans ensuite repréciser qui parle. Bien sûr, on peut le déduire puisque chaque tiret indique le changement d'interlocuteur. Mais au bout de trois échanges, le lecteur est généralement perdu et n'a pas envie de revenir en arrière et de compter les répliques. Il faut donc rappeler où on en est tous les cinq à six répliques. A partir de trois locuteurs, il faut indiquer systématiquement qui répond.
Pour faire varier les appellations pour ne pas faire trop de répétitions:
  • utiliser les pronoms il et elle quand les personnages sont de sexe opposés et qu'ils ne sont que deux
  • désigner les personnes par leur prénom
  • désigner les personnes par leur fonction et leur statut :
    le directeur, le père d'Henri, la matriarche des Dupont, le gardien d'immeuble
  • utiliser les liens entre les personnes :
    lui répondit sa sœur, indiqua sa petite amie, soupira son professeur
  • mettre le nom de l'interlocuteur précédent dans la réponse :
    — Mais arrête de ne penser qu'à manger, Henri ! s'insurgea sa meilleure amie
  • donner des indications identifiant l'auteur de la réplique :
    — C´est l'heure de manger ?
    Georgette soupira : il était toujours le premier à avoir faim...

Le dialogue doit être soigné

Ce n'est pas parce que vos personnages ont 16 ans qu'il faut infliger à vos lecteurs des échanges pauvres, ennuyeux et répétitifs, émaillés de euh... et de ben.... Ne cédez pas à la facilité d'utiliser une grammaire approximative et des mots grossiers. Le dialogue fait partie du récit et doit être aussi agréable à lire que le reste.
Le niveau de langage varie en fonction de la personne et de l'interlocuteur
Le niveau de langage doit correspondre à celui qui parle. Les adultes ont en général un langage plus soutenu que les adolescents. Attention cependant, même si les personnages ne sont pas très distingués, il vaut mieux exclure toute vulgarité et s'en tenir à un langage familier.
En fonction de l'interlocuteur, on parle différemment. Ainsi un jeune évitera les familiarités s'il parle à un adulte mais se relâchera peut-être avec ses amis.
A chaque époque son langage
Le langage doit également correspondre à l'époque considérée : il ne doit pas constituer un anachronisme par rapport à l'époque où il se tient. Ainsi si vous mettez en scènes des personnes dans les années 70, ils parleront plutôt comme cela:
Sandrine dira donc C'est sensass ! plutôt que C'est trop ! et elle parlera de nana et non de meuf.
Et même si l'histoire se déroule de nos jours, les personnes d'une autre génération ont un langage qui leur correspond. Ainsi la grand—mère du héros doit parler comme les personnes âgées que vous connaissez et utiliser des mots désuets :
Réclame au lieu de pubépatant au lieu de superbrave garçon au lieu de mec cool
Prendre garde aux enchaînements
Chaque réplique doit découler logiquement de la précédente. Dans un dialogue, on a des choses à impérativement faire dire à nos personnages, mais il faut veiller que la réplique qui tue ou l´information à délivrer n´arrive pas comme un cheveu sur la soupe.
Vos personnages ne doivent pas non plus répéter ce que leurs interlocuteurs savent déjà. Arrangez-vous pour faire passer l'information dans la narration ou dans la réponse.
— Il y a une fuite d'eau dans ma classe, au troisième étage, annonça le professeur de chimie au directeur du collège.
Si le directeur ne sait pas où se trouve la classe de son professeur de chimie, il faut qu'il change de métier. Vous pouvez mettre :
— Il y a une fuite d'eau dans ma classe, annonça le professeur chimie au directeur.
— Encore une fuite au troisième étage ! s'agaça le directeur
Ou mieux :
— Il y a une fuite d'eau dans ma classe, annonça le professeur chimie au directeur.
Le directeur soupira. C'était la seconde fuite repérée au troisième étage. Il fallait qu'il fasse au plus vite vérifier l’étanchéité du toit.
Prenez les circonstances en considération
Un personnage en train de sauver sa peau ou sous le coup de la colère fait des phrases beaucoup plus brèves que lors d'une conversation de salon. Dans les situations extrêmes, n'hésitez pas à télescoper les répliques :
Quand il voit une personne sur le point de se faire écraser, votre personnage ne va pas crier :
— Une voiture a brûlé le feu rouge ! Courez pour ne pas vous trouver sur sa trajectoire !
Il dira plutôt :
— La voiture ! Courez !
Voire :
— ...
Incapable de prononcer un mot, il assista impuissant à l'impact.
Non, je plaisante !
Le dialogue s'inscrit dans un contexte
Le dialogue ne sera pas le même en fonction de son environnement. Ainsi il faut indiquer :
  • le lieu (éventuellement le mobilier)
  • les témoins
Pour se représenter le dialogue, les lecteurs ont besoin d'indications sur l'endroit où il se tient. Vous pouvez mettre quelques phrases de description en marge du dialogue ou introduire les précisions dans le dialogue lui-même.
— J´ai vu le prof de chimie sourire à une élève, indiqua Georgette, en s´asseyant à la table où ses deux camarades avaient commencé à faire leurs devoirs.
— Ce n´est pas possible ! s´exclama Albert, s´attirant le regard des autres élèves qui étudiaient dans la salle d'études..
Si la discussions est secrète et que des témoins sont présents, les locuteurs vont parler bas ou à demi-mot.
5-Enrichir le dialogue

Les personnages utilisent leur voix pour exprimer leurs sentiments

Il est connu qu'il y a beaucoup plus de malentendus dans les échanges écrits que dans les conversations orales. On a même inventé les émoticônes pour pallier à la neutralité de l'écrit. Votre dialogue doit donc refléter la richesse de l'échange sonore.
  • Ainsi, un personnage agressif va
    tonner, crier, parler sèchement, lancer d'une voix furieuse, parler d'un ton agressif.
  • Pour détendre l'atmosphère, on va
    ironiser, dire d'une voix gouailleuse, conclure dans un éclat de rire.
  • Le séducteur va quant à lui
    promettre avec douceur, proposer d'une voix suggestive, assurer avec passion, plaider sa cause.

Les dialogues révèlent le caractère des personnages et leurs relations

Même dans un dialogue serein, il n'est pas rare qu'un personnage dirige la conversation.
Ainsi, dans une discussion, faites en sorte que ce soit toujours la même personne qui recentre les débats, tente de concilier les avis différents. Une autre va jour les rigolos de service, une troisième va mettre les pieds dans le plat etc.
Quand l'échange est moins neutre, servez-vous de verbes indiquant l'intention pour éclairer les relation entre les personnages :
  • Le dominant va
    asséner, accuser, s'énerver, ordonner, s'enorgueillir.
  • Le dominé va
    s'excuser, admettre, accepter, demander timidement...

Les indications scéniques

Un dialogue n'excluent pas une certaine mise en scène : les personnages sont debout ou assis, se lèvent, entrent, sortent, se touchent, se frappent.
Leur langage corporel peut souligner ce qui passe dans le dialogue :
  • Celui qui veut convaincre ou menacer va se servir de son corps pour intimider son interlocuteur. Il va :
    s'approcher de lui, rester debout pour regarder de haut celui qui est assis, jouer négligemment avec une arme, le fixer agressivement.
  • Sa victime va au contraire tenter de
    reculer, crisper ses mains sur les accoudoirs de son fauteuil, ne pas oser lever les yeux, renifler, tordre un mouchoir entre ses mains, avoir un tic.
  • L'anxieux ou le coléreux vont
    marcher de long en large, taper du poing sur la table, avoir des mouvements brusques, passer leur main dans leurs cheveux.

Les techniques

  • Utiliser les compléments circonstanciels de manière pour indiquer l'intention de celui qui parle
    Gentiment, prudemment, brutalement, sèchement
    Avec gentillesse, avec compassion, avec intérêt, avec tristesse, avec inquiétude, sans ambages, sans se préoccuper du mouvement d'horreur que sa confession avait provoqué
    Se méprenant sur le silence de son interlocuteur, pour rattraper sa bourde, ignorant les
    dénégations de son interlocuteur
  • Donner le ton de la voix
    D'une voix froide, d'une vois agacée, d'une voix tonnante, d'une voix posée
  • Indiquer le mouvement
    En souriant, en se levant, en marchant de long en large, réprimant un mouvement d'humeur, en hochant la tête
  • Préciser l'intensité vocale et le débit
    Murmurer, crier, glapir, clamer, bégayer, les mots se bousculant dans sa bouche, choisissant ses mots avec soin, avec hésitation
  • Utiliser des verbes qui indiquent le sentiment
    S'étonner, s'inquiéter, se réjouir, exulter
  • Utiliser des verbes qui indiquent le rapport de force
    Domination : asséner, triompher, reprocher
    Position de faiblesse : reconnaître, s'excuser, se soumettre, admettre
6-LISTE DES VERBES DE PAROLE

300 Verbes classés par utilisation

Dialogue

NeutreEchangeQuestionRéponsePromesseDéroulement du dialogue
affirmer
affranchir (apprendre à qqun)
apprendre
assurer
aviser
commenter
considérer
conter
déclarer
décrire
dire
émettre (un son)
exprimer
formuler
narrer
observer
parler
penser tout haut
préciser
raconter
remarquer
rappeler
(se) souvenir
bavarder
confier
converser
deviser
dialoguer
discourir
papoter
parler
saluer
demander
interroger
questionner
(s')enquérir
(s')instruire
éluder
expliquer
indiquer
répliquer
répondre
jurer
mentir
promettre
achever
(s')adresser
ajouter
arrêter
compléter
conclure
couper
entamer
entrer en matière
finir
interrompre
intervenir
poursuivre
répéter
répondre
reprendre la parole
terminer


Discussion
ArgumentationAccordDésaccordÉnigmeRéticence / regret
alléguer
apprendre (à quelqu'un)
arguer
argumenter
asséner
assurer
avancer
(se) dédouaner
(se) défendre
détailler
distinguer
égrener
émettre(une opinion)
énumérer
exagérer
exposer
faire miroiter
faire remarquer
garantir
glisser
indiquer
innocenter
insinuer
insister
intercéder
inventorier
juger
lister
mettre en garde
minimiser
plaider
présenter
rajouter
rappeler
rapporter
récapituler
requérir
résumer
révéler
signaler
souligner
soutenir
tenter de convaincre
accorder
acquiescer
adhérer
admettre
approuver
capituler
composer
concéder
confirmer
croire
choisir
féliciter
flatter
(s')incliner
louer (faire un compliment)
obtempérer
opiner
préférer
réaliser
reconnaître
renchérir
réviser (son opinion)
souscrire
accuser
combattre
contester
contredire
critiquer
démentir
dénoncer
discuter
douter
huer
infirmer
(s')insurger
nier
(s')offusquer
protester
rectifier
remettre en question
renâcler
reprendre (contredire)
rétorquer
riposter
tempérer
avancer
deviner
énoncer
estimer
examiner
imaginer
hasarder
jauger
proposer
supputer
admettre
(se) décider
lâcher
regretter


Rapport de force

Demander une faveurPermissionInterdictionExigenceMoquerie
adjurer
demander
exhorter
implorer
négocier
parlementer
pleurer
prier
quémander
réclamer
revendiquer
solliciter
suggérer
supplier
accepter
encourager
permettre
proposer
interdire
prohiber
refuser
résister
exiger
intimer (quelqu'un de parler)
obliger
ordonner
sommer
ironiser
(se) moquer
narguer
persifler
railler
Les sentiments
HonteTristesse / douleurSurpriseColèreHésitationHumour
avouer
confesser
(s')excuser
marmonner
souffler
compatir
geindre
gémir
(s')inquiéter
(se) plaindre
rassurer
(s')étonner
(s')étouffer
(s')exclamer
manquer de ...
aboyer
apostropher
bougonner
cracher
(s')enflammer
(s')emporter
(s')étrangler
enguirlander
exploser
grincer
grogner
grommeler
gronder
(s')impatienter
injurier
insulter
piaffer (d'impatience)
proférer (des menaces)
râler
réprimander
ronchonner
siffler
s'offusquer
tempêter
tonner
vilipender
vitupérer
vociférer
vomir des injures
hésiter
décider
hésiter
risquer
badiner
blaguer
éclater de rire
(s')esclaffer
glousser
gouailler
plaisanter
pouffer
(se) réjouir
rire
sourire

Intonation
VolumeTentativeFaçon de parlerPédant
acclamer
appeler
beugler
brailler
bramer
clamer
crier
(s')égosiller
héler
hurler
rugir

chuchoter
murmurer
susurrer
essayer
(se) lancer
risquer
tenter
vérifier
ânonner
articuler
babiller
bafouiller
balbutier
balbutier
baragouiner
bégayer
bredouiller
cafouiller
chantonner
couiner
crachoter
crépiter
débiter
déclamer
dégoiser
entonner
épeler
éternuer
faire
haleter
miauler
minauder
postillonner
psalmodier
susurrer
zézayer 
annoter
commenter
disserter
fanfaronner
(se) gargariser
(se) glorifier
gloser
monologuer
palabrer
pérorer
philosopher
plastronner
pontifier
prophétiser
rabâcher
réciter
seriner
soliloquer
traduire


* Source : http://ffnetmodedemploi.free.fr/


R- Les fiches-personnages*

  • SOMMAIRE
  • 1-Pourquoi établir des fiches-personnages  
  • 2-Combien de fiches devez vous établir
  • 3-Quel contenu pour les fiches
  • 4-A quoi faut-il veiller dans la construction de ces fiches

1-Pourquoi établir des fiches-personnages ?

Avant de commencer à écrire votre roman,il est conseillé de construire une fiche détaillée pour chacun de vos personnages principaux. Pourquoi un tel travail ? La réponse est simple : lorsqu’on écrit, il est facile de se laisser emporter, de décider de certains détails sur un coup de tête et de les oublier par la suite. De même, en cours de travail, vous manipulerez vos personnages avec de plus en plus d’aisance. Ils risquent donc d’évoluer entre le début et la fin de votre histoire. Il est utile de réfléchir en amont afin de gagner du temps sur la phase de relecture, d’éviter les gros contresens et ceux qui passent presque inaperçus.
Une fois vos fiches terminées, pensez à vous y référer fréquemment. Cela vous évitera par exemple de présenter votre héros devant une assiette de spaghettis si vous avez décidé que, pour une raison ou une autre, il déteste les pâtes ! Cela peut paraitre ridicule mais c’est ce genre de détail qui fait la cohérence d’un roman.

2-Combien de fiches devez-vous établir ?

Le nombre de fiches-personnages dépend de votre roman. Il ne s’agit pas de passer en revue chacun de ceux que votre héros va rencontrer mais plutôt de choisir ceux qui ont le plus d’incidence sur votre histoire. Inutile de faire une fiche pour la boulangère chez laquelle votre héros va acheter un pain au chocolat s’il ne la rencontre qu’une fois et qu’elle ne joue aucun rôle important ! Dans ce cas, vous pouvez très bien décider à la dernière minute des caractéristiques physiques et morales de cette commerçante. En revanche, si cette boulangère devient l’un des suspects d’une enquête policière, il peut être intéressant de décider à l’avance ce qui, chez elle, entretiendra le doute à propos de son honnêteté.
A vous de voir ce qui est important afin de construire vos fiches en conséquence.

3-Quel contenu pour les fiches ?

A l’intérieur de chaque fiche-personnage, plusieurs éléments sont indispensables. Voici comment sont construites les miennes :

L’état civil du personnage

  • Nom
  • Prénom
  • Age (date d’anniversaire éventuellement)
  • Sexe

Quelques détails sur la vie du personnage

  • Famille
  • Métier
  • Lieu de vie : appartement/caravane/… ville/campagne…

Ce qui définit le personnage

  • Particularités physiques
  • Traits de personnalité, passions…
  • Accessoire : il s’agit d’un objet qu’il a toujours sur lui

Ce qui est important pour l’histoire

  • Relations les plus importantes : quelques mots pour définir les relations du personnage avec les autres membres de l’histoire
  • Antécédents : ce qui s’est passé dans la vie du personnage avant le début du roman et qui aura une incidence sur l’histoire
  • Objectif principal dans l’histoire, ce qui le motive !
A cette liste peut bien entendu s’ajouter d’autres éléments que vous jugerez importants de retenir.

A quoi faut-il veiller dans la construction de ces fiches ?

Il est primordial que vous puissiez réfléchir, pour chaque personnage, aux caractéristiques physiques et morales qui en font des êtres singuliers, inédits. Pensez par exemple à la petite cicatrice sur l’épaule, à l’expression qui revient toujours à la bouche du héros, au type de vêtements qu’il porte, à l’aliment qu’il déteste ou auquel il est allergique, etc. Ces détails donneront de la profondeur à vos personnages et les feront paraître bien plus réels aux yeux de vos lecteurs. 
A ce stade, vous vous demandez peut-être où vous allez trouver toutes ces idées qui rendront vos personnages vivants. Pensez simplement à vous-même et aux personnes qui vous entourent. Cela sera une première source d’inspiration. Sortez dans la rue et observez. Si vous faites cela,il est quasi certain que vous reviendrez avec un carnet rempli de notes utiles !
* source : devenir écrivain.com


L'emploi et les valeurs des temps verbaux*

  • SOMMAIRE
  • 1-Les temps de références
  • 2-Les valeurs des temps du récit
  • 3- Les valeurs des temps du discours

C-  l'emploi et les valeurs des temps verbaux

Les temps sont organisés chronologiquement (avant, pendant, après) autour d’un temps de référence.

                                      1- les temps de référence sont : 

    - le présent de l'indicatif pour les énoncés situés dans la situation d'énonciation (dans le présent de 
celui qui énonce) : autour du présent s'organisent les temps du discours (passé composé, imparfait d'un 
côté, et futur de l'autre)

     - l'imparfait / passé simple pour les énoncés  coupé de la situation d'énonciation (dans le passé de 
celui qui énonce) : autour de l'imparfait / passé simple s'organisent les temps du récit (plus-que-parfait d'un 
côté, conditionnel de l'indicatif de l'autre


LES TEMPS ORGANISES AUTOUR DU PRÉSENT : 

(ANCRES DANS ÉNONCIATION. TEMPS DU DISCOURS)


Hier, j’attendais le bus quand j’ai vu Pierre.         Aujourd’hui, il est malade.         On le verra demain. 


LES TEMPS ORGANISES AUTOUR DU PASSE : 

(COUPES DE ÉNONCIATION. TEMPS DU RÉCIT)


Il avait entendu un cri;                   il ouvrit la porte; quelqu’un devait être là.                  Il n’oserait plus sortir désormais.
     



                      2- les valeurs des temps du récit

1- L'IMPARFAIT DE L'INDICATIF

L’Imparfait sert à établir une description :

Ex : La coque du bateau était rouge et bleue. Son mat mesurait douze mètres.

L’Imparfait exprime la répétition, l'habitude passée : 

Ex : Elle se levait tous les matins à 7 heures. Puis elle rejoignait le métro!

L’Imparfait exprime une action secondaire, «d’arrière-plan», 

Ex : Il marchait tranquillement dans la rue quand soudain quelque chose attira son regard.


Tous les verbes
sont conjugués de la même manière
radical +
ais
radical +
ais
radical +
ait
radical +
ions
radical +
iez
radical +
aient
les verbes -ger prennent un E entre le G et le A
ils mangeaient
les verbes -cer prennent ç devant le A
tu plaçais
les verbes du 2ème groupe prennent 2 S
vous finissiez
ne pas oublier le I des terminaisons dans les verbes -ier, -yer, -iller et -gner
nous payions, nous criions, nous travaillions, nous gagnions


2- LE PASSE SIMPLE

Le passé simple exprime une action de premier plan : 


     Ex : Il marchait tranquillement dans la rue quand soudain quelque chose attira son regard


Le passé simple exprime des actions qui se succèdent :


   Ex : Il se servit un verre, se leva, s'assit et ouvrit un livre. 

Ces valeurs s'opposent à celles de l'imparfait.


Le passé simple exprime les actions et les événements  principaux. L’imparfait exprime des événements

« d’arrière plan ». Le passé simple exprime une action de"premier plan", par rapport à l'arrière-plan 
exprimé par l'imparfait.

     Ex : Le vent soufflait, il mit pourtant son bateau à la mer. 


-er
-ir
courir, mourir + autres verbes
ai
is
us
as
is
us
a
it
ut
âmes
îmes
ûmes
âtes
îtes
ûtes
èrent
irent
urent

tenir, venir + composés
avoir
être
ins
e+us
f+us
ins
e+us
f+us
int
e+ut
f+ut
înmes
e+ûmes
f+ûmes
întes
e+ûtes
f+ûtes
inrent
e+urent
f+urent

3- LE CONDITIONNEL PRÉSENT


Le conditionnel exprime la postériorité par rapport à un événement passé exprimé au passé simple ou à 
l'imparfait (le futur dans le passé) : 

Ex : Quand j’étais petit, je pensais que je m’offrirais un beau voyage quand j'aurais vingt ans. 


Tous les verbes
sont conjugués de la même manière

infinitif +
ais

infinitif+
ais

infinitif +
ait

infinitif +
ions

infinitif +
iez

6 verbes prennent 2 R : mourir, courir, acquérir, pouvoir, voir et envoyer
vous mourriez, elles courraient, tu acquerrais, je pourrais, nous verrions, il enverrait


verbes
irréguliers
aller
nous irions
avoir
vous auriez
devoir
je devrais
être
elle serait
faire
nous ferions
recevoir
je recevrais
savoir
tu saurais
tenir
on tiendrait
valoir
nous vaudrions
venir
vous viendriez
vouloir
je voudrais
falloir
il faudrait
pleuvoir
il pleuvrait


4 - LE PLUS-QUE-PARFAIT

 Le plus-que-parfait exprime l'antériorité par rapport à un événement  passé (exprimé au passé
 simple ou à l'imparfait) (le passé du passé).

Ex : Quand j'étais petit, je ne savais pas que mon père avait publié des romans. 

Avoir ou Être à l’imparfait
+ participe passé




               3-Les valeurs des temps du discours

1-  LE PRÉSENT DE L'INDICATIF

Présent d’énonciation : ancré dans la situation d’énonciation, c’est le présent du 
moment où l’on parle. 

    Ex : J’étais mort et j’avais perdu ma femme. Aujourd’hui je suis un homme médiocre.
 Je marche et je rêve.

Présent de narration : il rapporte des actions passées au présent . Il rend l’action plus 
vivante, donne une impression de “direct” alors que les faits appartiennent au passé.
 Il est mis à la place d’un passé simple. 

      Ex : La nuit était sombre. Un cri déchira la nuit. Soudain la porte s’ouvre. 

Présent de vérité générale : c'est le présent des définitions, de ce qui est toujours vrai. 
      
       Ex : Le chat est un animal à quatre pattes. Un mort n’est pas jaloux.

Présent pour le passé récent : 

       Ex : J’arrive à l'instant du travail

Présent pour le futur proche : 

       Ex : Il part demain en vacances. 
       Ex : Il arrive dans cinq minutes.

Présent de répétition : 

       Ex : Il se lève tous les jours à cinq heures.

Présent duratif : 

      Ex : Cela fait des mois qu’il pleut.  


* Source jtrumel-cours
  


C- Les temps du discours


  • SOMMAIRE
  • 1-le présent
  • 2- le passé composé
  • 3- le futur
1- Le Présent

--> exprime une action, un état présentés comme réel dans le présent
--> désigne également un fait historique, un événement dont la validité est permanente
verbes en ERAutres verbesautres verbes en DREVOULOIR
et CUEILLIRdont verbes en
et OFFRIR
et SOUFFRIR- INDREPOUVOIR
et OUVRIR-SOUDRE
et COUVRIR- TIRVALOIR
Radical+ eRadical+ sRadical+ dsRadical+ x
R---------+ esR---------+ sR---------+ dsR---------+ x
R---------+ eR---------+ tR---------+ dR---------+ t
Radical + ons
R--------- + ez
R--------- + ent
Attention aux verbes en
oyer, uyer, yerpas de Y devant un E muetj'essuie, nous essuyons
tredoublent le t au plurielje mets, nous mettons
gerprennent E devant A et Onous mangeons
cerprennent ç devant A et Onous plaçons
eter et elerune seule consonne sauf jeter et appeler qui les doublentil appelle, je jette
rompre et vaincreperdent RE --> s,s, t ou cje romps, il vainc
je marcheje finisje vendsje peux
tu cueillestu joinstu prendson peut
on offreil résoutils suspendentils valent
vous souffrez
ils ouvrent

2- Le passé composé


--> désigne une action, un état court et achevé présentés comme réel dans le passé
Tous les verbes
avec l’auxiliaire AVOIRavec l’auxiliaire ÊTRE
verbes pronominaux
ai + participe passé en é (ER), i (IR), s, t, usuis + participe passé en é, i, s t u
ases
aest
avonssommes
avezêtes
ontsont
le participe passé ne s'accorde JAMAIS avec le sujet
le participe passé s'accorde TOUJOURS avec le sujet
il s'accorde avec le COD si placé AVANT le verbe
j'ai mangéje suis allé
tu as finitu es parti
elle a closil est mort- elle est morte
nous avons produitje suis finie
elles ont cruelles sont déçues

3-Le futur


--> désigne une action, un état présentés comme réel dans le futur. Il sert également à atténuer un ordre.
--> Pour exprimer un futur proche on utilise souvent le verbe aller au présent suivi du verbe à l'infinitif
demain je vais voir mon frère pour demain je verrai mon frère
Tous les verbes
ai
as
Ra
ons
ez
ont
verbes en
ER gardent TOUJOURS le E de linfinitifje chantErai, tu remerciEras ils saluEront
JETER, APPELER et dérivés doublent la consonne "son Ë"tu jeTTeras, je rapeLLerai
YER changent le Y en Ij'appuIERAI, tu emploIERAS
le verbe CUEILLIR se conjugue comme verbe en ERje cueillERAI
6 verbes doublent le R
MOURIRje mouRRai
COURIRtu couRRas
ACQUÉRIRelle acqueRRa
POUVOIRnous pouRROns
VOIRvous veRREz
ENVOYERils enveRRont


O - Les 40 principales règles d’orthographe
1 / Accord des adjectifs

L'adjectif s'accorde toujours avec le nom qu'il qualifie ou qu'il détermine .
Le premier livre.
Ces conditions sont anciennes
Remarque sur demi
Une demi-heure, mais une heure et demie.
3 fois et demie ! Jamais de pluriel

2 / Accord du participe passé

RÈGLE 1 : Le participe passé employé sans auxiliaire s'accorde comme un adjectif.
Une lettre bien présentée.
RÈGLE 1.1 : Exceptions : vu, excepté, ci-joint
Le participe passé ne s'accorde que s'il est placé après le nom.
Ci-joint, les documents que vous avez réclamés.
Les documents ci-joints sont ceux que vous nous avez demandés.

RÈGLE 2 : Le participe passé des verbes pronominaux, conjugué avec l'auxiliaire ÊTRE, s'accorde avec le sujet.
Ils sont partis très tard.
RÈGLE 2.1 : Exceptions : étant donné
Étant donné la situation, ils ont vendu leurs actions.

RÈGLE 3 : Le participe passé des verbes pronominaux s'accorde avec le sujet lorsqu'il n'y a pas d'objet direct.
Ils se sont enfuis.

RÈGLE 3.1 : Le participe passé reste invariable avec le verbe :se rendre compte de
Elle s'est rendu compte de son erreur

RÈGLE 3.2 : Le participe passé des verbes pronominaux, dont le deuxième pronom de conjugaison correspond à un complément introduit par 'à', est invariable. (plaire à, succéder à, sourire à, écrire à)
Ils se sont plu à récolter des signatures.
Les années se sont succédé.

RÈGLE 4 : Le participe passé des verbes pronominaux s'accorde avec l'objet direct si celui-ci est placé avant.
Les mains qu'ils se sont lavées.

RÈGLE 5 : Le participe passé des verbes pronominaux reste invariable si l'objet direct est placé après.
Ils se sont lavé les mains.

RÈGLE 6 : Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir ne s'accorde jamais avec le sujet.
Lorsqu'il n'y a pas d'objet direct, il reste invariable.
Elle a bien travaillé.

RÈGLE 7 : Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec l'objet direct si celui-ci est placé avant.
: Les acomptes qu'il a versés.

RÈGLE 7.1 : Exceptions : il y a eu, il a fallu, il a fait (impersonnel).
Tous les efforts qu'il a fallu

RÈGLE 8 : Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire avoir reste invariable si l'objet direct est placé après.
J'ai dactylographié tous les rapports

3 / Accord des verbes
Les verbes s'accordent avec leur sujet .
Ce collaborateur sourit.
Tu lis en voyage.

Pour trouver le sujet, je pose la question QUI EST-CE QUI ? ou QU'EST-CE QUI ? avec le verbe.
Qui est-ce qui sourit ? Ce collaborateur
Qui est-ce qui lit ? Tu

Attention aux doubles sujets : Deux sujets singuliers = un sujet pluriel
Mon ami et moi partirons = Nous partirons
Toi et ton fils viendrez demain = Vous viendrez demain

Attention aux pièges :
Dans ce contrat, restent les principaux points à préciser.
Les conseils, je les apprécie beaucoup !
Est-ce toi qui me téléphones demain matin ?



Après je , toujours e ou s
Je résume
je lis
je vois
Cas particuliers : je peux
je vaux
je veux

Après tu , toujours s
Tu regardes
tu lis
tu vendras
Cas particuliers : Tu peux
tu vaux
tu veux

Après il , jamais s
Il finit
il aperçoit
il perd
il se vante

Les verbes qui se terminent par a à la 3ème personne du singulier du passé simple et du futur ne prennent jamais t comme terminaison.
Il marcha
il marchera
il solda
il soldera

4 c - ç - cu et g - ge - gu

a) c se prononce tantôt /s/ tantôt /k/
le son /s/ La cerise
Le cinéma
Le cycliste
Pour conserver le son /s/, devant a, o, u , mettre ç Il lança
Le garçon
Tu aperçus


le son /k/ La campagne
Le conte
La cuisine

b) g se prononce tantôt /j/ tantôt /g/
le son /j/ Le genou
Le givre
La gymnastique

le son /g/ La gare
Le goût
Guttural
pour conserver le son dur /g/ devant e et i, on met u
Un guignol
Le guide
La guêpe
Guérir

5/ les accents é / è / ê
On sépare d'abord le mot en syllabes et, si le e est suivi d'une consonne, pas d'accent ; si le e est seul, il prend un accent . Mais lequel ?

Accent ou pas d'accent ?
Si le e est suivi d'une consonne, pas d'accent ;
espace : es-pa-ce
dessin : des-sin
dessert : des-sert
Si le e est seul, il prend un accent. Mais lequel ?
é quand la syllabe suivante est sonore ;
appétit : ap-pé-tit
médecin : mé-de-cin
étage : é-ta-ge
pièce : piè-ce
flèche : flè-che
Avant x, jamais d'accent
examen : ex-a-men
exact : ex-act
excellent : ex-cel-lent
exercer : ex-er-cer
extérieur : ex-té-rieur

6/ notre - le nôtre ; votre - le vôtre
Après un article (le, la, les, au, du, etc...), on place un circonflexe sur le ô.
Cette entreprise ? C'est la nôtre.
Cette expérience ? C'est la vôtre.
Prenez ce dossier ! C'est le vôtre.
Les champs que vous voyez là-bas, ce sont les nôtres.
Il faut y mettre un peu du vôtre.

7 /Certains mots prennent toujours -s à la fin.
Noms et adjectifs
Brebis, concours, corps, cours (d'eau ou leçon), décès, discours, fois, frais, jus, lilas, mois, parcours, pardessus, pays, plusieurs, poids, pois, printemps, progrès, puits, repas, secours, souris, succès, talus, temps, univers, velours.

Adverbes
Ailleurs, alors, d'ailleurs, après, dedans, dehors, dessous, dessus, longtemps, moins, néanmoins, parfois, puis, quelquefois, toujours, volontiers.


Prépositions
Envers, vers.

Conjonctions
Dès que, tandis que

8 / tout - même - quelque
Ces trois mots peuvent être adjectifs ou adverbes.
Adjectifs, ils s'accordent car ils accompagnent un nom ou un pronom.
Adverbes, ils accompagnent un verbe, un adjectif ou un autre adverbe et restent invariables.

tout
Tous les prix. (accompagne un nom)
Toutes les économies. (accompagne un nom)
Toute la marchandise. (accompagne un nom)

Il a tout pris. (accompagne un verbe)
Tout dernièrement. (accompagne un adverbe)
Ils sont tout nouveaux. (accompagne un adjectif)

Tout devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un h aspiré, s'accorde comme un adjectif (pour raison d'euphonie).
Des matières toutes neuves.
Elle est toute contente.
mais :
Ils sont tout contents.(Car l'adjectif est au masculin !)
Elles sont toutes honteuses.
mais :
Ils sont tout honteux.

Attention aux nuances de sens !!!
Ils sont tout contents. (tout à fait)
Ils sont tous contents. (tous les garçons)
Ils sont tout honteux. (tout à fait)
Ils sont tous honteux. (tous les voleurs)

même
La même leçon (accompagne un nom)
Les mêmes lettres (accompagne un nom)
Les mêmes dossiers (accompagne un nom)
Nous-mêmes (accompagne un pronom)
Elles-mêmes, eux-mêmes (accompagne un pronom)

Ils chantaient même la nuit. (accompagne un verbe)
Même chaudes, je ne les veux pas. (accompagne un adjectif)
Même longtemps après, les impressions subsistaient.(accompagne un adverbe)

quelque
Quelques arbres déracinés (accompagne un nom)
Quelques experts argumentent (accompagne un nom)
Je prends quelques dossiers (accompagne un nom)
Quand quelque peut être remplacé par "si" ou "environ", il est invariable.
Quelque difficiles que soient ces exercices,... (si)
J'ai payé quelque vingt francs cette chemise. (environ)

Quel(s) que, quelle(s) que
Placé directement avant le verbe être, quel que s'écrit en deux mots et quel s'accorde avec le nom qui suit le verbe être.
Quel que soit votre âge
Quels que soient vos moyens
Quelle que soit votre adresse
Quelles que soient vos idées

9/ vingt - cent - mille - millier - million
Si vingt et cent sont multipliés ils prennent s
quatre-vingts
deux cents

Suivis d'un autre nombre, ils restent invariables :
quatre-vingt-trois
deux cent trente-deux

Utilisation du tiret
Rappel : il y a un tiret (-) seulement entre les dizaines et les unités sans "écran" (et) :
vingt-deux, quatre-vingts, quatre-vingt-trois
mais
vingt et un
trois millions quatre cent quatre-vingt mille
cinq cent vingt et un

Mille est toujours invariable
Trois mille hommes
Trois mille deux cents hommes


Millier et million s'accordent :
trois milliers
un million
quatre millions
trois millions
Remarquez :
les mille milles (le deuxième mot est une mesure de longueur, donc un nom !)

10 / a - à ; et - est ; on - ont ; son - sont
Dans les quatre cas, quand on peut conjuguer, c'est le verbe avoir ou être: a, est, ont, sont
Il a répondu. il avait répondu.
Il est tombé. il était tombé.
Ils ont bien ri. ils avaient bien ri.
Ils sont sages. ils étaient sages.

sinon, c'est : à, et, on, son .
Va à Genève ! Va "avait" Genève (impossible)
Du pain et du lait. Du pain "était" du lait (impossible)
C'est à prendre ou à laisser. "avait" (impossible)
On se voit quand ? "avait" se voit quand ? (impossible)
Il appelle son chien. Il appelle "avait" chien (impossible)

11 / ce - se ; c'est - s'est ; sais - sait
Si je peux conjuguer : je me (je m'), tu te (tu t'), il se (il s')) : j'écris se / s'
Jean se lave. (Je me lave, tu te laves !)
L'oiseau s'est envolé. (Je me suis envolé... )
Il s'est coupé. Ils se sont coupés.
Il s'est assis. Ils se sont assis.

Verbe savoir
Il sait rire. Ils savent rire.
Je sais m'arrêter. Nous savons nous arrêter.

Si je ne peux pas conjuguer, j'écris ce / c'
C'est lui Ce sont eux
Ce chat Ces chats

12 /ces - ses
Je mets la phrase au singulier. Si je peux remplacer par son ou sa, j'écris ses !
Ses enfants sont sages. (Ce sont les siens à elle !)(Son enfant est sage)
Ses chèvres vont s'abreuver. (Les chèvres du chevrier) (Sa chèvre va s'abreuver)

Si je peux remplacer par ce, cet, cette, j'écris ces !
Ces enfants sont sages. (Je les montre !) (Cet enfant est sage)
Attention aux nuances de sens que l'on donne à la phrase !!!
Tu devrais prendre ces assiettes. (Celles qui sont sur la table et que je montre.)
Tu devrais prendre ses assiettes. (Celles de ta voisine.)

13/ la -l'a ; l'as -là- las
Temps simples : la
Il la mange.
Il la boit.
Nous la mangeons.
Nous la buvons.
Temps composés : l'a / l'as
Il l'a mangée. Ils l'ont mangée
Tu l'as bue. Nous l'avons bue
Elle l'a vu. Elles l'ont vu

l' (pronom élidé) peut remplacer un nom féminin (la pomme) ou un nom masculin (le pain) d'où des accords différents.
Tu l'as mangé (le pain).
Tu l'as mangée (la pomme).
là : on peut remplacer là par ici.
Reste là ! Reste ici !
"Madame n'est pas là !" (Madame n'est pas ici !).
"Passe par là !" (Passe par ici !).
Elle est restée plantée là (ici)

las : adjectif (fatigué)le mettre au féminin
Il est las de cette vie. Elle est lasse ...

14 / leur - leurs
Je mets au singulier et, si je peux remplacer par lui, leur est un pronom invariable (suivi d'un verbe).
Je leur donne à manger. Je lui donne à manger.
Il le leur dit. Il le lui dit.
leur au singulier (suivi d'un nom)
Leur ami va arriver.

leur n'a pas de féminin
Leur maison a brûlé.

Si je ne peux pas, leur est un adjectif qui s'accorde (suivi d'un nom).
leurs au pluriel Leurs amis vont arriver.
(impossible de dire "Lui amis vont arriver" ! donc accord)
Leurs affaires vont bien.
(impossible de dire "Lui affaires vont bien" ! donc accord)

leurs précédé de les s'accorde
Ils ont reconnu les leurs.

15 / ma - m'a - m'as ; mon - m'ont ; ta - t'a ; ton - t'ont
ma + nom peut se remplacer par ta
ta + nom peut se remplacer par ma
ma tante ⇄ ta tante

m'a + temps composé peut se remplacer par avait
t'a + temps composé peut se remplacer par avait
il m’a vendu → il m’avait vendu
il t’a vendu → il t’avait vendu

m'ont + temps composé peut se remplacer par avaient
t'ont + temps composé peut de remplacer par avaient
ils m’ont vendu → ils m’avaient vendu
ils t’ont vendu → ils t’avaient vendu

mon + nom peut se remplacer par ma
ton + nom peut se remplacer par ta
mon fauteuil → ma chaise
ton fauteuil → ta chaise

sa + nom peut se replacer par son
sa chaise → son fauteuil

ça = cela.
il a fait ça = il a fait cela

16/ mets - met m'es - m'est ; mes - mais - mai
m’es - m’est - mets - met si je peut les conjuguer pluriel (verbes être et mettre)
Tu m'es cher. (Au pluriel: tu nous es... )
Cela m'est bien utile. (Au pluriel: Cela nous est utile.)
Cela m'est arrivé hier. (Au pluriel : Cela nous est arrivé hier.)

Je mets la table. Il met les bouchées doubles. (Au pluriel: nous mettons... ils mettent...)

mai ( mois) peut se remplacer par un autre mois
En avril, n'ôte pas un fil; en mai fait ce qu'il te plaît. (en juin)

mets ( nom toujours invariable) peut se remplacer par repas
Ce mets est délicieux. (ce repas)

mes (adjectif accompagne toujours un nom) le mettre au singulier.
Mes doigts sont tachés d'encre. (Mon doigt est taché d'encre.)
Mes affaires ne sont pas florissantes. (Mon affaire n'est pas florissante.)

mais (conjonction) oppose deux adjectifs ou deux idées.
Il est petit mais habile.

17 / on - on n'
Pour distinguer on de on n' , il suffit de vérifier s'il est contient les petits mots de négation (pas, plus, guère, jamais) .
on
On entend du bruit.
On entend mal.
On entend bien.
On allume le feu.
on n’
On n'entend pas.
On n'entend guère.
On n'entend plus.
On n'allume jamais.

18 / ou -

Si je peux remplacer par "ou bien", j'écris ou ; sinon, j'écris où .
C'est toi ou lui. (C'est toi ou bien lui.)
Une pomme ou une poire. (Une pomme ou bien une poire.)

Où vas-tu ? Ou bien vas-tu ? (impossible !?!)
Où veux-tu en venir ? Ou bien veux-tu en venir ? (impossible !)
La source où buvaient les troupeaux est tarie. La source ou bien buvaient... (impossible !?!)
19 / peu ; peux - peut
J'écris peu quand ce mot signifie "pas beaucoup". Autrement, c'est le verbe pouvoir : peux , peut
J'ai peu d'argent en poche.(pas beaucoup)
Il est très peu bavard..(pas beaucoup

Je peux t'aider. (pouvoir)
Il peut t'aider ? (pouvoir)

20 / quand - quant - qu'en

Toujours quand, sauf devant à, au, aux, quant
Quand serez-vous à Genève ?
Quand je pars en Italie, j'emporte des lires.

Quant à toi, tu ne perds rien pour attendre.
Quant aux lettres écrites, elles seront classées.
Quant au corbeau de la fable, il fut bien attrapé.

Qu'en est suivi d'un verbe et le en signifie de cela
Qu'en penses-tu ?( Que penses tu de cela ?)
Il faut se moquer du qu'en-dira-t-on.

21 / quel - quelle ; quels - quelles ; qu'elle - qu'elles
Quel, quels, quelle, quelles sont accompagnés d'un nom
Quel train prends-tu ?
Quelle règle difficile !
Quels beaux discours avons-nous entendus !
Quelles idées lui mets-tu dans la tête ?

Qu'elle et qu'elles sont suivis d'un verbe.
Il ne faut plus qu'elle sorte seule.
Je me rends bien compte qu'elles feront ce qu'elles veulent.

22 / sens - sent s'en sans cent sang sens ; tends - tend t'en tant
s'en et t'en : doubles pronoms.
en peut indiquer
  • le lieu d'où l'on vient;
il s'en va (sous-entendu: de ce lieu)
  • une chose, un objet;
ces livres dont tu ne veux plus, je t'en débarrasse. (sous-entendu: je te débarrasse de ces livres.)
On peut les reconnaître en les conjuguant
Je m'en vais, tu t'en vas, il s'en va;
je m'en débarrasse, tu t'en débarrasses, il s'en débarrasse.



sens ou sent : verbe sentir / tends ou tend : verbe tendre.
Dans les deux cas, on met au pluriel.
Je sens une drôle d'odeur. Nous sentons une drôle d'odeur.
Elle sent bon. Elles sentent bon.

Tu tends un arc. Vous tendez un arc.
Il me tend la main. Ils me tendent la main.

sans = pas de.
Sans peur et sans reproche. (Pas de peur et pas de reproche.)
Il est sorti sans parapluie. (Il est sorti et il n'avait pas de parapluie.)

sang est un nom.
Du sang à la une.
Le sang artériel.

cent = 100.
Les cent francs que j'ai en poche.
J'ai répété cent fois la même chose.

sens est un nom.
Son propos n'a pas de sens.

tant = autant, pareillement, tellement.
Elle a tant pleuré. (Elle a tellement pleuré.)
J'ignorais qu'il y avait tant de chemin... (J'ignorais qu'il y avait autant de chemin)

23 / si -s'y -ci ; ci- scie
Lorsqu'on peut conjuguer : s'y . Autrement toujours si ( lorsqu’il y a un doute, une condition)
Il s'y rend. Je m'y rends !

Si je peux... Tu es si grand !

quand on peut désigner quelqu'un ou quelque chose : -ci
celui-ci;
ci-dessous;
Comme si je pouvais travailler avec celui-ci !
(si : ne désigne rien (-ci : désigne quelqu'un) mais émet un doute)

l’expression comme ci, comme ça.= ni bien ni mal
Comment vas tu ? Comme ci comme ça

scie = l'objet
La scie du charpentier.

Sci (e-es-e) = verbe scier
conjuguer au pluriel
Je scie une poutre. ( nous scions...)
Tu scies (vous sciez)
Il scie (nous scions)

la note si de la gamme :
do - si - la - sol…

24 / ap - app-
J'écris toujours app-
Appartenir, appeler, apprendre, etc…

sauf
Apaiser,
apathique,
apercevoir,
apéritif,
s'apitoyer,
aplanir,
aplatir,
apostropher.


25 / mb - mm - mp

Devant les lettres b, m, p, j'emploie m (et non n).
Le temps, l'ensemble, emmener ...
Exceptions :
Bonbon,
bonbonne,
bonbonnière,
néanmoins,
embonpoint

26 / s - ss - z - x

Son /s/ : toujours 2 consonnes (soit ss , soit s combiné avec une autre consonne).
Assez penser pinson triste poisson dessert...

Son /z/ : toujours 1 consonne.
Oser causer cuisine hésiter poison désert...

Exceptions :
gaz
gazon
horizon
douze
bizarre
dizaine

x sonne parfois comme /z/ ou /s/
deuxième, dixième
soixante, Bruxelles


27 / Pluriel général des noms et des adjectifs (-s, -x, -z)

Règle générale :En général, on forme le pluriel des noms et des adjectifs en ajoutant s ; s'ils sont déjà terminés par -s, -x ou -z , ils ne changent pas au pluriel !
Un classeur, des classeurs
Un livre, des livres
Un crayon bleu, des crayons bleus.

Un tapis, des tapis.
Une noix, des noix.
Un nez, des nez.
Pluriels particuliers :
Un aïeul, des aïeux
un ciel, des cieux
un oeil, des yeux




28 / Pluriel des noms en -ail

Ils prennent s au pluriel :
Un rail, des rails
Le détail, les détails
Exceptions :
Un bail, des baux
Un corail, des coraux
Un émail, des émaux
Un soupirail, des soupiraux
Un travail, des travaux
Un vantail, des vantaux
Un vitrail, des vitraux

29 / Pluriel des noms et des adjectifs en -al

Ils forment leur pluriel en -aux .
Un cheval de labour, des chevaux de labour
Le journal de midi, des journaux de midi
Un ordre spécial, des ordres spéciaux
Un lever matinal, des levers matinaux
Exceptions :
Un bal, des bals
bancal : des tabourets bancals
Un carnaval, des carnavals
fatal : des événements fatals
Un chacal, des chacals glacial : des vents glacials
Un festival, des festivals natal : les pays natals
Un récital, des récitals naval : des chantiers navals
Un régal, des régals
Remarque
On peut dire : des examens finals ou finaux.
NB : le féminin se construit normalement.
Des chaises bancales Une nuit glaciale
Une édition spéciale.

30 / Pluriel des noms en -au / -eau / -eu

Ils prennent x au pluriel .
Un étau, des étaux
un bureau, des bureaux
un enjeu, des enjeux
un voeu, des voeux
Exceptions
un bleu, des bleus
un pneu, des pneus



31 / Pluriel des noms en -ou

Ils prennent s au pluriel .
Un clou, des clous;
un trou, des trous

Exceptions : 7 noms prennent x au pluriel .
Un bijou, des bijoux
Un caillou, des cailloux
Un chou, des choux
Un genou, des genoux
Un hibou, des hiboux
Un joujou, des joujoux
Un pou, des poux

32 / Féminin des adjectifs en -et

Les adjectifs terminés par -et forment leur féminin en -ette
Un directeur muet, une assemblée muette
un calcul net, une entrée nette
mon frère cadet, ma soeur cadette
Exceptions
Un plaisir complet, une joie complète
un garçon discret, une fille discrète
un plan concret, une idée concrète
un ouvrier inquiet, une aide inquiète
un code secret, une sortie secrète

33 / Féminin des adjectifs en -ot

Les adjectifs terminés par -ot forment leur féminin en -otte
Un air vieillot, une maison vieillotte
un garçon pâlot une fillette pâlotte.

Exceptions :
Un discours idiot, une phrase idiote
un soldat manchot, une fille manchote
un moine dévot, une femme dévote

34 / Noms et adjectifs terminés par -el / -èle / -elle / -èle / -êle

Noms masculins en -el
Un manuel, un duel, un miel, un pluriel, un ciel, un appel, etc.

Exceptions :
Un polichinelle,
un rebelle,
un vermicelle,
un violoncelle.

Noms en -èle
Un fidèle, un modèle, un zèle, une clientèle, un parallèle (géographie), une parallèle (géométrie), etc.

Noms féminins en -elle
Une pelle, une sauterelle, une sentinelle, une selle, etc.
Exception :
La grêle.

Adjectifs se terminant par -èle
Fidèle, modèle, parallèle, etc.

Deux adjectifs se terminent par -êle
Frêle, grêle.

35 / Noms terminés par -eur

Ils s'écrivent presque tous -eur
Un malheur, la peur, une fleur, le coeur, etc.
Exceptions :
La demeure
Une heure
Le beurre
Le babeurre (petit lait)
Un leurre (attrape, tromperie)

36 / Noms terminés par -euil / -ueil

Noms terminés par -euil :
un écureuil, le seuil, le deuil, le treuil…

Après un g ou un c,-euil se transforme en -ueil :
l'orgueil, le cercueil, un écueil, l'accueil….


37 / Noms terminés par le son /o/

Ils s'écrivent -eau :
Un bateau, un château, un râteau, l'eau, l'anneau, le bouleau,...

Exceptions :
Noms terminés par -yau :
Le boyau,
le joyau,
le noyau,
le tuyau.
Noms terminés par -o :
Bobo
concerto
halo
loto
studio
cacao
duo
lavabo
numéro
trio
casino
écho
lasso
piano
zéro

Noms terminés par -ot :
Abricot
chariot
haricot
maillot
pot
cachot
escargot
hublot
matelot
rabot
cahot
falot
idiot
mot
abot ( entrave d’un cheval)
cageot
flot
îlot
paletot
sanglot
canot
goulot
javelot
paquebot
sot
tricot
trot

Autres noms :
Étau badaud artichaut chaux galop préau crapaud saut taux dos réchaud repos

NB : Il existe d'autres exceptions, telles que :
chaos, héros etc.

On peut aussi avoir recours aux familles de mots:
dos-dossier, galop-galoper, repos-reposer, saut-sauter, etc…

mais ça ne marche pas toujours :
piano-pianoter !

38 / Noms terminés par -oir / -oire

Les noms masculins se terminent souvent par -oir.
Les noms féminins se terminent toujours par -oire.
une armoire, une poire, la mémoire …

ainsi qu'un petit nombre de noms masculins
Un accessoire,
un auditoire,
un déboire,
un interrogatoire,
un laboratoire,
un ivoire,
un observatoire,
un réfectoire,
un répertoire,
un territoire.

Les noms masculins dérivés d'un verbe se terminent par -oir
Un arrosoir (arroser)
un bougeoir(bouger)
un mouchoir.(moucher)

39 / Terminaison des participes passés et des adjectifs

On trouve la terminaison d'un participe passé ou d'un adjectif masculin singulier en le mettant au féminin.
Vert - verte; grand - grande; lu - lue; pris - prise; écrit - écrite; vu - vue....
Exceptions :
turc - turque
grec - grecque
laïc - laïque
public - publique
bénin - bénigne
malin - maligne
favori - favorite
dissous - dissoute.

40 / Verbes terminés par -é / -er / -ez ; -i / -is / -it ; -u / -us / -ut

Quand je peux remplacer par vendu j'écris -é :
Il a mangé (Il a vendu)

Quand je peux remplacer par vendre j'écris -er :
Il laissa tomber (Il laissa vendre)

Quand je peux remplacer par vendez j'écris -ez :
Vous dansez (Vous vendez)


-i ou -u c'est le participe passé précédé de l'auxiliaire:
J'ai nourri, j'ai vu

-is ou -us c'est je ou tu sans auxiliaire:
je nourris, tu vis, je reçus, tu ris

-it ou -ut c'est il sans auxiliaire:

il nourrit, il vit, il reçut, il rit

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