Ma main / Caresse tes cheveux / Presque malgré moi / Comme d'habitude...»
1 an plus tôt : la rencontre
J'ai toujours aimé la nuit, ses personnages, sa faune, mais surtout l'impression de vivre dans un monde parallèle à celui de la journée, un monde qui lui ressemble sans vraiment y parvenir. De plus, comme je n'ai pas besoin de dormir beaucoup, que trois heures en fait, cela me permet de me consacrer le reste du temps à ma passion : la Wicca .
Oui, je suis une Sorcière, mais bon, ce n'est pas ma faute. Laissez moi vous expliquer. Il se trouve que je suis née le 21 juin 1995, jour du solstice d'été, et, de ce fait, je suis une Wicca car c'est une des périodes de l'année où les voiles entre les mondes sont très minces,et de ce fait je suis très sensible à la moindre manifestation de magie, les poils de ma nuque se hérissent lorsque je la rencontre.
Une fois prête, je la versai dans deux tasses et rejoignis Faustine qui m’attendait assise près de la table où je prends mes repas. J'attendis qu'elle ait fini de boire sa tasse. Une fois que cela fut fait:
Comme convenu, je passai mes journées avec Nany, mais mes soirées étaient consacrées à des recherches sur le Net. Je ne trouvai pas grand-chose.
Tout à coup, une bête émergea de sa peau, telle un insecte de sa mue. C'était un loup. Il se rua vers Pavel, toutes griffes et tous crocs dehors. A la vitesse de l'éclair, ce dernier recula assez pour se retrouver hors de portée de l'animal.
- L’Alpha* : Á l'origine on le surnommait "Le roi Loup". Il est le chef de la meute, celui dont les ordres ne sont que très rarement discutés. Considéré comme le référent de la meute, c'est à lui qu'incombe toutes les décisions la concernant. Il a également un rôle de patriarche et reste responsable de ses loups.
- La Lupa*: C'est la femelle officielle de l'Alpha et la femelle généralement la plus dominante de la meute. On lui doit respect et obéissance. Elle a le deuxième rang de la hiérarchie.
- L’Omega* : Femelle ou mâle. Ce loup un peu particulier, n'est pas un élément propre de la hiérarchie de la meute. Il n'est soumis à aucun loup, même pas à l’Alpha. Son aura particulière, apaise les tensions au sein de la meute, ou les loups trop violents.
- Les Deltas* : Au nombre de 2 , d'une loyauté à toute épreuve ce sont les seconds de l'Alpha.
- Le Stigma* : L’exécuteur de la meute chargé de punir ceux qui enfreignent les lois dictées par l’Alpha.
- Le Tuteur* : C'est la personne chargée au sein du Clan, d'apprendre aux nouveaux à contrôler leur force et leur transformation .
- Le Kéréa* : Sage de la meute, C'est un sorcier Wicca. C'est lui qui intervient pour leur permettre de réaliser leur première métamorphose
- Les Bétas* :Les membres de la meute n'ayant pas de statuts spécifiques.
- Pavel pardonne-moi, mais tous ces événements m'ont mise à mal. Je ne te remercierai jamais assez d'avoir secouru Faustine. Laisses-moi le temps d'accepter toutes ces révélations, dis-je en lui prenant à nouveau les mains et en les pressant doucement entre les miennes.
J'éprouvais un peu de gène en prononçant ces paroles. Le vampire venait de retirer son blouson . J'avais désormais tout le loisir de contempler son corps : il était à couper le souffle. Sans être musclé à outrance, une force phénoménale semblait se dégager de ses muscles fins. Mon regard se posa sur son ventre où des abdominaux parfaitement dessinés ressortaient derrière son tee-shirt. Ce n'était plus l'affolement, mais une toute autre raison qui animait les battements de mon cœur. J'étais troublée, émue, et même excitée.
Après une longue inspiration il reprit :
- Ton parfum m'envoûte. Ta main qui hésite sur mon corps, me fait perdre la tête. J'ai une soudaine envie de te prendre dans mes bras, de goûter à ta bouche, de la faire mienne.
Je n'avais plus envie de retirer ma main. je posais l'autre sur le torse de Pavel. Sa peau fraîche était une invitation aux caresses. Je le sentais vibrer sous mes paumes. Hélas, soudain Pavel se figea coupant court à notre étreinte, et annonça d'une voie calme et déterminée :
- Comment cela tu le sens ? Expliques toi ?
- Bon d'accord mais ensuite je veux que tu me promettes de rester tranquille et de ne pas intervenir. Même si tu es choquée. Je t'expliquerai ensuite lorsque nous nous retrouverons seuls à nouveau. Vite ta promesse....
- Je te le promets lui répondis-je d'un ton ferme.
Il tenta donc de m'expliquer ce qu'il venait de ressentir. Il avait détecté le premier remous d'énergie, faible au départ, mais de plus en plus précis alors que le pouvoir de Claudius s'étendait, le cherchait et le trouvait. Alors quelque chose se mit en place dans son esprit, une forme de connexion qu'il aurait reconnue entre mille. Elle enflait à mesure qu'il approchait, et Pavel put bientôt sentir les émotions du nouveau venu ainsi que l'aura bouillonnante et électrique qui distinguait ce vampire comme l'un des vampires les plus puissants au monde.. Tel était le lien qui unissait Pavel et Caïus, le vampire qui l'avait créé. Il se raidit encore plus si possible et me dis d'une voix atone :
- Tiens toi prête, ils sont au bout du chemin, ils arrivent.
09/02/2012Une grosse berline noire apparût soudain devant nos yeux. Le loup réveillé par le bruit du moteur, se redressa sur ses pattes et grogna dans sa direction en tirant sur sa chaîne. Je fermai les yeux en priant pour que le métal résiste et ne cède pas. Pavel fit un pas en avant et se retrouva ainsi entre les visiteurs et moi. Le moteur s’arrêta, et trois hommes en descendirent.
Enfin, je veux dire deux garous et un vampire en sortirent, et une vague énorme de pouvoir, les précéda, se répandit et vint nous frôler Pavel et moi. C‘était comme une brise fraîche, mais rien ne bougeait. Ce n’était pas quelque chose de physique mais de mystique, de magique. Les cheveux de ma nuque, et tous les poils de mon corps se hérissèrent devant tant de magie et de puissance. Pavel lui, se contenta de se raidir plus encore si possible, et de respirer de grandes bouffées d’air, comme s’il pouvait ainsi absorber le pouvoir et le faire sien. L’intensité de ce dernier diminua alors pour devenir ce petit picotement que je ressens lorsque je suis en contact avec des personnes non-humaines.
Un petit homme, trapu, aux cheveux blancs et courts en sortit le premier. Il était suivi par un géant aux yeux bleus, d’environ 1 m 95 et 100 kg, et d’un autre homme au teint basané, et au crane rasé. Les deux premiers portaient un costume anthracite sur une chemise blanche qui semblait être taillé sur mesure. Le dernier homme lui, était habillé plus simplement d’un jean gris, d’un tee-shirt blanc et d’un blouson en cuir noir, et se tenait quelques pas derrière eux. Le petit homme, aux cheveux blancs et courts se détacha du groupe et s'avança vers Pavel les poignets tendus en avant.
- Salutations à toi, Pavel, enfant de ma lignée, cela faisait longtemps...
Pavel se rapprocha de lui et lui attrapant les avant bras lui répondit tout aussi formel que celui que je supposai être Caïus :
- Salutations à toi, Caïus, père de ma lignée, cela fait longtemps en effet. La dernière fois que nous nous sommes vus c’était le 9 novembre 1965, me semble-t-il, à New-York, pendant la coupure d’électricité qui a paralysé la ville pendant 14 heures.
11/02/2012
Il tourna son regard vers moi, et dit :
- Pavel, qu’as-tu fait ? Pourquoi cette humaine est ici, tu connais les règles pourtant ? Maintenant, il va falloir faire le nécessaire.
- Ne soit pas inquiet, Caïus. C’est ma Servante, et la métamorphe pour laquelle j’ai appelé Temor, est sa meilleure amie.15/02/2012 D’ailleurs, elle est attachée dans le garage : allons la voir, puisque après tout c’est pour elle que vous êtes ici.
A ces mots, les deux hommes se tournèrent vers Faustine et se rapprochèrent de son lieu d’emprisonnement. Le géant aux yeux bleus, Temor se rapprocha le plus possible tout en restant hors de portée de ses griffes et de ses crocs.
- C’est un bel animal, tu as bien œuvré, Pavel, je te félicite... pour une première métamorphose, elle n’a pas l’air trop perturbée.07/03/2012 Mais peux-tu me dire depuis quand elle est comme cela et pourquoi tu l’as transformée.
- Elle est ainsi depuis le milieu de la nuit. Nous l’avons découverte chez elle en pleine crise. J’ai reconnu les signes d’un Premier Changement hors contrôle. J’ai donc pris sur moi de la ramener à la maison. Une fois arrivé, j’ai consulté mon Livre des Ombres, et je me suis lancé dans son Changement. Celui-ci terminé, je t’ai appelé pour voir si tu connaissais une meute qui pourrait l’aider à s’assumer et à lui apprendre le B.A.- BA de la lycanthropie.
- D’accord, mais avant toute chose j’ai besoin de plus de renseignements à son sujet. Il n’est pas coutumier, en effet que l’Alpha de la meute du coin ne l’ai pas sentie et de plus, en temps normal , le Premier Changement se fait le jour de la Pleine Lune hors nous sommes encore à 10 jours de l’événement et elle n’aurait donc pas du changer.
Il se tourna vers moi, et, en plongeant son regard bleu dans le mien :
- Je crois que c’est ta meilleure amie, tu la connais depuis longtemps? dis moi TOUT ce que tu sais sur elle, dit-il en insistant sur le mot “tout”. Et surtout n’oublies rien, le moindre détail, même s’il te semble insignifiant, peut avoir son importance.
- Cela risque d’être long, car je la connais depuis toujours.
- Dans ce cas, intervint Pavel, allons dans le salon, nous y serons plus à l’aise pour discuter.- Nous te suivons, Pavel. Joseph, dit-il en se tournant vers le dernier homme qui était resté muet et en retrait jusque là, tu restes là pour garder un oeil sur notre ami poilue. Au moindre problème, tu viens nous chercher.À peine eut-il prononcé ces mots qu’il tourna les talons et s’engagea à la suite de Pavel, suivi de près par Temor. Quand à moi, après un dernier regard vers mon amie, je filai vers le salon où m’attendaient deux vampires et un métamorphe pour me faire subir un interrogatoire très pointu.Lorsque je pénétrai dans le salon, je découvris des changements. Pavel et Caïus s’étaient installés chacun à un bout du canapé. Temor, lui avait rapproché un fauteuil . Caïus se retrouvait donc ainsi entouré de Pavel et de Temor. Je pris donc place dans le fauteuil restant, et eus la désagréable impression de me retrouver face à un jury
Au moment où il allait la prendre dans ces bras, elle s’agita repoussant la couverture, et essaya de se lever.
– 6 –Compromis
12/08/2012Fidèle à ma parole, je passai le reste du mois de décembre, dans une routine de travail, et révisions intensives. Malgré tout l’absence de Pavel, mais surtout celle de Faustine me pesaient. J’arrivais à comprendre le silence du vampire, mais celui de Faustine était très douloureux. D'aussi loin que je me rappelle, le plus longtemps que nous étions restées sans nous voir ou nous téléphoner n'excédait pas 12 heures, trois jours s’étaient écoulés sans que j’ai la moindre nouvelle.je veux bien admettre que se découvrir tout à coup Loup-garou, ne soit pas évident à gérer, et à intégrer, mais il me semble que justement dans ce genre de cas une oreille amie et attentive, doit être le genre de choses que l’on recherche. 14/08/2012Après une semaine, sans aucune nouvelle de sa part, rongée par l’inquiétude, j’avais perdu le sommeil et 3 kilos, et Nany, ne cessait de me jeter des regards anxieux lors de nos séances de révision.- Tout va bien, Maï ? me demanda-t-elle finalement un soir, alors que je grimpai dans ma voiture pour rentrer chez moi.- Oui, ne t’inquiète pas... C’est juste un peu de fatigue... j’ai besoin de vacances, c’est tout !!Pendant le temps que dura le trajet de retour, je décidai d’appeler Faustine, elle me manquait trop ! Aussitôt dit, aussitôt fait ! A peine arrivée, je jetai mon sac dans le salon, attrapai le téléphone et composai le numéro de mon amie, mais je tombai sur son répondeur.- Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de Faustine, je ne suis pas là pour le moment, mais laissez-moi vos coordonnées et je vous rappellerai. Maï, si c’est toi, tout va bien, laisse-moi juste un peu de temps et je te recontacterai.20/08/2012J’en eu les jambes coupées et me jetai sur la première chaise que je trouvai. J’étais estomaquée autant que soulagée. Elle avait pensé à moi, et malgré le fait qu’elle ne se sente pas encore capable de discussions de vive voix, elle avait trouvé le moyen de me rassurer. Je sentis un sourire s’épanouir sur mon visage et un poids énorme disparaître de ma poitrine.Pavel quand à lui, était toujours aux abonnés absents, malgré les nombreux messages que je laissais sur son répondeur. 19/01/2013Mais, je n’avais pas le temps de m'appesantir plus avant sur le problème de Faustine et de Pavel, je devais en effet partir pour passer mon Initiation et devenir ainsi Sorcière Wicca 1er Grade, avant de filer au travail.Finalement, tout le stress et l’angoisse au sujet de mon Initiation, s’étaient avérés inutiles, j’avais réussi les épreuves haut la main, à la grande joie de la Grande Prêtresse de notre Coven* et de ma grand-mère.C’est donc la tête haute, que je pris le chemin du travail, pas fâchée d’en avoir fini avec les révisions et de pouvoir souffler un peu. Bien que si ma vie continuait comme cela, je ne soufflerai pas de si tôt.J’avais à peine mis un pied dans l’hôpital, que les petits cheveux de ma nuque se redressèrent, signe qu’un être particulier était parmi nous. Mais où ? Il me restait à découvrir qui il était, et ce qui l’avait amené à être hospitalisé dans notre service.Pendant la relève, les collègues parlèrent d’un cas qui retint toute mon attention : il s’agissait de Martial Dumas, un adolescent SDF de 17 ans qui souffrait d’une très forte hyperthermie que l’on ne parvenait pas à faire chuter, et qui le faisait se tordre de douleur dans son lit. Les symptômes me paraissaient ressembler à ce que j’avais pu observer une semaine plus tôt chez Faustine. 28/01//2013Dans le courant de la nuit, la fièvre n'ayant toujours pas baissée, l'infirmière fit une prise de sang et me demanda d'aller au labo et de ne revenir qu'avec les résultats. Ainsi, après une semaine entière sans nouvelles de Pavel, j'allai me retrouver à son contact, et qui plus est sur son terrain à lui : son laboratoire.L'ascenseur n'était pas encore arrivé, que je ressentais déjà sur mon corps les effets de sa présence : cheveux de ma nuque qui se hérissent, vertiges, sueurs, jambes flageolantes... Tant et si bien, que lorsque les portes s'ouvrirent, je criai son nom en sentant une nouvelle fois mes jambes se dérober et un voile noir m'envahir.En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouvai assise par terre, la main de Pavel maintenant ma tête sur mes genoux. Dans le brouillard, qui m'enveloppait et qui commençait à se dissiper me parvint sa voix ferme et autoritaire qui disait :- Respire, Maïwen, respire....- Tout va bien, ne t'inquiètes pas. Cela a quasiment disparu...03/02/2013 Au fait, tu as fais réparer ton téléphone, parce que je t’ai laissé je ne sais combien de messages, et je n’ai pas eu de réponses...je ne pus m’empêcher de lui demander sur un ton ironique.Un sourire narquois sur les lèvres, Pavel me regarda et dit:-A part de t’évanouir, dans mes bras... Que viens-tu faire dans mon antre ?A ces mots, je rougis et sortis de ma poche, les tubes de la prise de la prise de sang du gamin et lui racontais toute l’histoire. Je terminais en lui précisant que dès que j’avais mis les pieds dans le service, j’avais eu les poils de la nuque qui s’étaient hérissés. 21/12/2013- En fait, normalement, je n’aurai pas du m’évanouir, sauf bien sûr si tu ne t’es pas nourri ce soir...Pavel devint encore plus pâle que ce qu’il n’était déjà, ce qui à mon avis équivaut à un rougissement chez les “immortels”. 30/03/2013- C'est vrai, tu as parfaitement raison. J'étais justement en train de me demander ce qui allait constituer mon menu ... Qu'en penses-tu ? Du A, du B, du AB, du O, positif, négatif ? Mais finalement, si tes déductions sont bonnes, je pense que je vais m'en mettre plein la panse, avec ce bon sang de métamorphe ... En attendant, tu m'excuseras mais je dois me dépêcher de faire ces analyses, afin de vérifier tes allégations et rédiger un compte-rendu plausible pour ta hiérarchie (si besoin). Et puis, je ne sais pas si tu es au courant, mais froid c'est "dégueu" comme vous dîtes maintenant. Alors assieds-tois là, et laisse moi travailler, dit- il en me posant sur la première chaise venue, et en se concentrant sur les éprouvettes.Je le regardai ainsi se mouvoir tout en grâce, précision et concentration. C'était un régal... Un vrai délice pour les yeux. Ses cheveux, attachés comme toujours en catogan, se balançaient de droite à gauche au grès de ses mouvements ; les muscles de son dos roulaient sous la blouse qu'il portait près du corps.05/04/2013
Le simple fait de le regarder avait fait accroître mon rythme cardiaque, à tel point que je le sentais bourdonner dans mes oreilles. Heureusement que j'étais assise, sinon je crois que je me serai écroulée tant le bourdonnement perturbait mes autres perceptions. Malheureusement pour moi, même si Pavel était concentré sur ses éprouvettes et semblait ne s'être aperçu de rien. J' aurais dû me douter que cela ne serait pas le cas.-Tout va bien, Maï ? me demande-t-il avec un sourire dans la voix. Il se racla la gorge et poursuivit : au fait, tes soupçons se sont révélés exacts : je suis en train de fabriquer les résultats d'analyses que tu pourras monter dans ton services. Par contre, on a un petit soucis.- Oui, oui, tout va bien, dis-je d'une voix bourrue. Ne t'occupes pas de moi mais dis moi plutôt quel est le problème.07/04/2013-Le problème que nous avons c’est que je ne trouve pas de gène lupin dans les échantillons que nous avons. Par contre Je trouve le gène de couleur bleu dominant et je ne comprends pas à quoi cela correspond, je n’ai jamais eu ce cas là. Est ce que tu pourrais regarder dans ton livre des ombres si tu trouve des êtres ayant des caractéristiques bleues.- Il se trouve que je l'ai dans mon sac au vestiaire. Ce n'est pas loin. Je vais aller me chercher.Je partis donc au pas de course chercher mon sac. Cinq minutes plus tard, j'étais de retour sur ma chaise, dans le laboratoire de Pavel, mon Livre des Ombres sur les genoux.- Voyons, voyons... dis-je en tournant les pages du Livre. Yeux bleus, cheveux bleus, peau bleue.08/04/2013
Il conduisit cette fois-ci encore aussi rapidement que la fois précédente. Décidément, les métamorphes avaient tendance à perturber la conduite du vampire. Et s'est sur les chapeaux de roues qu'il arriva dans sa propriété 13/06/2013
- Tu connais le proverbe qui dit que les hommes ont 2 cerveaux, et bien, tu viens de le confirmer, lui dis-je en sortant les clefs de sa poche et en tournant les talons pour m'acquitter de la tâche qu'il m'avait confiée.
- Le feu
- La décapitation
- L'argent aussi nommé par les lycans métal lunaire, occasionne de terribles blessures presque toujours aggravées et empêche la régénération.
- Bien sur que j'étais vêtu, quelle question ! Pourquoi ? réagit aussitôt Martial, en s'empourprant et en fuyant à nouveau notre regard.
Viendront nous aide à sauver nos enfants 1er nés.”
- Va retrouver ton amie, (son regard se planta dans le mien, inflexible) Va retrouver ton amie, mais n’oublie pas de rester prudente dans ce que tu lui diras. Je te contacterai demain soir pour que l’on analyse votre discussion.
- Maï…
Elle fit une pause et se jeta sur mes biscuits tout en avalant un verre de thé bouillant, elle qui, en temps normal aurait attendu qu'il refroidisse un peu avant de le boire.
Quand j’eus estimé qu'elle s'était assez goinfrée, je lui posais une question :
- Alors dis moi comment ça se passe une journée dans la meute ?
Elle se dépêcha d'avaler le biscuit qu'elle avait dans la bouche pour me répondre.
- Normalement, me dit-elle, sauf si l'Alpha veut que nous fassions quelque chose. Si nous sommes sous forme humaine, il nous le dit oralement puis c'est bon mais si nous sommes sous notre forme lupine, il nous envoie des ondes mentales pour nous dire ce qu'il veut que nous fassions. Dans les deux cas, nous ne pouvons pas refuser d’obéir à un ordre venant de l'Alpha.
- Que sais-tu sur cette Alexandra, t'a t-elle dit d'où elle venait, qui elle était ?
- Non pas encore je n'ai pas pensé à lui poser la question !
- Et bien la prochaine fois que tu l'as verra, penses à le lui demander et tu me raconteras.
Tout le reste du temps qu'elle fut là, nous parlâmes du bon vieux temps, du temps où nous n'avions pas de problème où tout était normal, où il n'y avait ni vampire ni loup garou.
Puis vint le moment de son départ et ce fut là qu'elle me dit :
- j'ai peur, en effet, quand on est une jeune louve de 15 ans et que l'on n’est pas appareillé, lorsqu'arrive la pleine lune, on est à la disposition de tous les loups, on est dehors obligé de subir les assauts de tous ces affamés.
A ce moment là, je m'effondrais sur le carrelage de la cuisine et me mis à pleurer à gros sanglots.
- 9 -
Le lendemain matin, c'était un dimanche et je savais que Pavel ne travaillait pas ce soir là. Aussi l’appelle-je pour lui demander des nouvelles de Martial. Il me répondit en me demandant de le rejoindre au plus vite,
- Et bien tu as vraiment l'âme d'une soignante dis moi ! Un sourire niais apparu sur mes lèvres.
- Bon si tu me montrais Martial, c'est un peu pour lui que je suis là. Je lui coulais en regard en coin et lui dis ne sois pas jaloux, je suis là pour toi aussi !
Sur ces entrefaites, Faustine parti chez elle. Je pris en vitesse mon manteau et mon sac, mes clés, et me ruais vers ma voiture pour partir chez Pavel.
Lorsque j’arrivais chez ce dernier, j'ouvris la porte et grimpais en toute vitesse l'escalier qui menait vers le premier étage. Arrivé là, je rentrais dans la deuxième chambre.
- Alors, comment va-t-il ?
- Il n'y a pas de mieux depuis tout à l'heure, me dit-il. Je ne sais plus faire, dit-il d'une voix cassée de regrets et de colère.
Je le regardais de plus près. Il avait des cernes sous les yeux, il paraissait encore plus pâle que d'habitude, tout son corps tremblait de fatigue. J'avais l'impression qu'il allait s’écrouler sous mes yeux. Je le pris par les bras, le fis s’asseoir d'office dans un des fauteuils qui était dans la chambre.
- Depuis combien de temps ne t'es-tu pas reposé ?
- Et comment voulais-tu que je me repose ? Je te signale que j'étais tout seul pour m'occuper de Martial.
- Je vais vous apprendre quelque chose, Monsieur Le Vampire orgueilleux quand on ne s'en sort pas, on met son égo dans la poche avec un mouchoir dessus, et on appelle à l’aide.
- Grmpf, marmonna-t-il vexé. J'y penserai la prochaine fois.
- D'accord, en attendant nous sommes coincés dans notre recherche de soins pour Martial. Il nous faut réfléchir à ce que nous pourrions faire de plus.
Je m'assis dans l'autre fauteuil de la chambre, nous restâmes là tous les deux, les yeux fermés afin de trouver une solution pour guérir Martial. Tout à coup, j'ouvris les yeux dans mon fauteuil.
-Je sais, je vais demander à Nannie, peut-être que dans son grimoire, elle trouvera une solution pour le sauver.
J’attrapais mes clés, de descendit en quatrième vitesse l`escalier